Souverainiste convaincu, celui-ci fut attaché politique de l’ancien député péquiste Léandre Dion. Il occupa par la suite un poste similaire auprès de Pauline Marois au ministère des Finances.

Aujourd’hui, Michel Fillon offre son expertise en gestion publique auprès de plusieurs institutions comme la Banque mondiale, l’Agence canadienne pour le développement international et l’École nationale d’administration publique.« Mon objectif est de faire du Bloc un rassemblement de progressistes et de souverainistes », vise M. Filion.

Charte

Le présent débat sur le projet d’une charte des valeurs québécoises ne laisse pas indifférent l’aspirant au poste de député fédéral.

« Calmons-nous. Il y a un show de boucane actuellement sur cette charte. Cela prend la tournure d’un débat identitaire », observe M. Filion.Celui-ci croit que ce dossier défendu par le député Bernard Drainville est nécessaire pour « la construction d’une nation québécoise ».Michel Filion appuie la décision du chef bloquiste Daniel Paillé qui a expulsé la députée d’Ahunstic Maria Mourani du caucus pour ses propos jugés contre la charte. « Elle a droit à son opinion, mais elle a une obligation de solidarité envers le Bloc québécois. Hélas, elle a choisi de faire ce que le Parti lui demandait justement de ne pas faire », indique Michel Filion.

Absence de Morin

Le retrait temporaire de la députée néo-démocrate Marie-Claude Morin, depuis la mi-avril, ne semble pas irriter Michel Filion.

« Traitons son absence avec un grand respect et laissons le temps à Mme Morin de faire ses choix », recommande M. Filion qui semble s’accommoder de la situation. Rappelons que Mme Morin a suspendu ses activités politiques mi-avril pour cause de fatigue accumulée selon un membre de son bureau. Elle ne devrait pas être de retour à la prochaine rentrée parlementaire le 16 octrobre.Les investitures qui désigneront les futurs candidats du Bloc québécois se tiendront à la suite du Congrès national en mai 2014.