21 mars 2013 - 00:00
Réforme de l'assurance-emploi
Morin prend le pouls d’entreprises saisonnières
Par: Jean-Luc Lorry
La députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin. En arrière-plan, Yvan Boulay du Mouvement action chômage.

La députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin. En arrière-plan, Yvan Boulay du Mouvement action chômage.

La députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin. En arrière-plan, Yvan Boulay du Mouvement action chômage.

La députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin. En arrière-plan, Yvan Boulay du Mouvement action chômage.

La députée néo-démocrate dans Saint-Hyacinthe-Bagot, Marie-Claude Morin, a visité ces derniers jours quelques entreprises de la région qui pourraient être touchées par la réforme de l'assurance-emploi.

Lors de sa tournée, la députée fédérale a rencontré des entrepreneurs qui lui ont signifié leurs inquiétudes sur les répercussions des nouvelles mesures de l’assurance-emploi sur la main-d’oeuvre.

NMP Golf construction, le camping Wigwam, la Carrière d’Acton Vale et Les Serres Rosaire Pion ont reçu la visite de Mme Morin.« La réforme représente une attaque directe contre notre région fortement rurale et marquée par un secteur agricole dynamique, lucratif et créateur de milliers d’emplois », a indiqué la députée du NPD.En 2012, les Serres Rosaire Pion & Fils comptait 115 personnes dont 87 travailleurs saisonniers. Cette entreprise fait partie des plus importants producteurs de plantes vivaces et de fines herbes au Québec.Le mois dernier, Mme Morin avait exposé le cas des Serres Rosaire Pion & Fils lors de la période de questions à la Chambre des communes. Cette réforme vise principalement la catégorie de travailleurs désignée comme « prestataire fréquent ». Ceux-ci doivent accepter tout emploi jugé « convenable » et accepter une baisse salariale de 30 % de la précédente rémunération. Le lieu de travail peut être situé à une distance du domicile représentant jusqu’à une heure de trajet.« En juin 2011, le gouvernement a sorti un médicament non testé dont on ne connait pas les effets secondaires », a illustré Yvan Boulay du Mouvement action chômage. Selon lui, ce n’est que lorsque cette réforme affectera l’industrie à l’échelle canadienne qu’Ottawa cherchera à harmoniser les règles qui régissent l’assurance-emploi. « Je pense que les effets dévastateurs à venir obligeront le gouvernement conservateur à rebrasser le jeu de cartes », estime M. Boulay.Les personnes qui souhaitent s’opposer à cette réforme peuvent signer une pétition disponible sur le site web de la députée néo-démocrate.

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