12 octobre 2017 - 00:00
entre les lignes
Musique de chambre
Par: Le Courrier

Si vous avez raté la publication de notre cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains à l’intérieur de notre édition du 5 octobre, il est encore temps de vous reprendre. Des exemplaires sont disponibles à la réception du COURRIER et l’intégral du cahier se trouve sur notre site Internet.


Pourquoi y revenir avec insistance cette semaine? Parce que ce cahier représente l’une des plus intéressantes et pertinentes façons de prendre le pouls de l’économie maskoutaine, en mesurant et en chiffrant le chemin parcouru pendant un an par nos principaux employeurs.
Au cas où cela vous aurait échappé, le bilan annuel est positif puisque nos tableaux cumulent une hausse de 402 emplois (1,3 %) par rapport à 2016. C’est de la musique qui est douce à nos oreilles. Et la plupart des intervenants interrogés dans le cadre de ce numéro spécial consacré au 125e anniversaire de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe entonnent un refrain similaire et enthousiaste quand on les interroge sur l’état de l’économie maskoutaine. Les commentaires sont à l’effet qu’elle roule, se porte bien, de mieux en mieux, et qu’elle est saine et prospère, voire même effervescente. Une seule fausse note dans ce concert provient du constat du directeur général du Cégep de Saint-Hyacinthe, Roger Sylvestre, qui déplore le fait que le démarchage qui n’a pas été réalisé au cours des deux ou trois dernières années a ses conséquences maintenant et expliquerait, du moins en partie, le ralentissement économique qui a affecté la région maskoutaine, mais dont nous émergerons. Il a droit à son opinion.
Ce cahier spécial renferme des réflexions très à propos concernant le présent et le futur de la Chambre de commerce, formulées par une douzaine d’anciens présidents. Elles sont autant d’enseignement précieux, voire de lecture obligatoire, pour ceux et celles qui souhaitent positionner la chambre de commerce locale pour les années à venir et lui redonner ses lettres de noblesse, elle qui tire le diable par la queue, financièrement parlant, depuis quelques années. Une chambre chambranlante n’est pas dans l’intérêt de personne.

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