4 janvier 2018 - 00:00
Les leçons du verglas
Ne vous fiez pas à la centrale!
Par: Le Courrier
Extrait de l’une des éditions spéciales gratuites produites par LE COURRIER pendant la crise du verglas de 1998. Archives | Le Courrier ©

Extrait de l’une des éditions spéciales gratuites produites par LE COURRIER pendant la crise du verglas de 1998. Archives | Le Courrier ©

Extrait de l’une des éditions spéciales gratuites produites par LE COURRIER pendant la crise du verglas de 1998. Archives | Le Courrier ©

Extrait de l’une des éditions spéciales gratuites produites par LE COURRIER pendant la crise du verglas de 1998. Archives | Le Courrier ©

On a parfois tendance à l’oublier, mais une petite centrale hydroélectrique se trouve en plein centre-ville de Saint-Hyacinthe. Quelle bonne nouvelle, direz-vous, lorsque la ville est privée du courant d’Hydro-Québec!


Malheureusement, même au cœur de la crise du verglas, il a été impossible d’alimenter quoi que ce soit avec cette centrale privée d’une puissance de 2,5 mégawatts, alors opérée par Boralex, nous apprenait LE COURRIER dans son édition du 18 janvier 1998. « Malgré une demande d’Hydro, il a été impossible pour nous de réalimenter l’hôpital », reconnaissait un porte-parole.
Il semble que Boralex n’avait pas l’équipement nécessaire pour faire fonctionner la centrale en cas de panne générale. En effet, le courant continu produit par la centrale devait être transformé par Hydro-Québec en courant alternatif avant d’être acheminé aux résidences, détaillait notre rédacteur en chef de l’époque, Jean Vigneault.
Dans son éditorial du 28 janvier, il blâmait Hydro-Québec pour avoir négligé d’inclure dans les mesures d’urgence la mise en marche de cette centrale. « Cette centrale a malheureusement contribué à dessécher la rivière Yamaska. On aurait pu s’attendre qu’elle serve à alimenter, ne serait-ce qu’une petite partie de la population. Mais non, […] on a l’impression qu’Hydro-Québec ne s’est jamais préoccupée de cette centrale », déplorait M. Vigneault, qui la qualifiait alors de « monument à l’absurdité ».
Après avoir de nouveau questionné la société d’État sur la possibilité d’utiliser cette centrale en cas de panne majeure, on nous a répondu qu’il ne serait pas davantage possible de le faire aujourd’hui.

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