5 juin 2014 - 00:00
L'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe
Née de la rencontre entre deux visionnaires
Par: Martin Bourassa
Benoit Chartier, président de DBC Communications, et Isabelle Marcoux, présidente du conseil de Transcontinental, ont pu ressasser de nombreux souvenirs lors du souper célébrant les 35 ans de l'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe, le 31 mai.

Benoit Chartier, président de DBC Communications, et Isabelle Marcoux, présidente du conseil de Transcontinental, ont pu ressasser de nombreux souvenirs lors du souper célébrant les 35 ans de l'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe, le 31 mai.

Benoit Chartier, président de DBC Communications, et Isabelle Marcoux, présidente du conseil de Transcontinental, ont pu ressasser de nombreux souvenirs lors du souper célébrant les 35 ans de l'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe, le 31 mai.

Benoit Chartier, président de DBC Communications, et Isabelle Marcoux, présidente du conseil de Transcontinental, ont pu ressasser de nombreux souvenirs lors du souper célébrant les 35 ans de l'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe, le 31 mai.

Pour rien au monde le président de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe n'aurait voulu manquer les festivités entourant le 35 e anniversaire de l'imprimerie Transcontinental de Saint-Hyacinthe le 31 mai au Club de golf La Providence.

Pour Benoit Chartier, cette célébration empreinte de nostalgie et de fierté était l’occasion unique de se remémorer la rencontre de deux visionnaires hors du commun, à savoir son père Denis Chartier, fondateur de l’imprimerie Chartier de Saint-Hyacinthe, et le fondateur du Groupe Transcontinental, Rémi Marcoux.

Une rencontre qui allait déboucher en 1979 sur la vente de l’imprimerie Chartier de Saint-Hyacinthe au groupe dirigé par M. Marcoux et donner l’élan nécessaire à l’extraordinaire croissance d’un imprimeur qui deviendra vite un chef de file dans son domaine. « Il ne fallait pas avoir froid aux yeux pour lancer et opérer une imprimerie en 1976 à Saint-Hyacinthe, mais mon père a eu cette audace, raconte son digne successeur. Il a aussi su reconnaître l’immense potentiel de Transcontinental et su saisir cette opportunité d’affaires qui allait aussi profiter à l’ensemble de la région. »Cette relation d’affaires entre messieurs Chartier et Marcoux s’est rapidement transformée en relations d’amitié entre les deux hommes et leurs familles respectives. Deux générations plus tard, les enfants des deux hommes continuent d’entretenir ce respect mutuel et cette passion commune qui unit les deux familles.

Une petite imprimerie devenue grande

D’une petite imprimerie régionale comptant à l’époque une trentaine d’employés, l’imprimerie maskoutaine deviendra au fil des ans un rouage important d’un imprimeur de calibre mondial, au point de s’imposer comme l’une des imprimeries les plus importantes au Canada avec ses quelque 273 employés, ce qui en fait d’ailleurs le troisième plus gros employeur privé de toute la MRC Les Maskoutains.

« S’il était encore parmi nous aujourd’hui, mon père serait très fier du chemin parcouru par sa petite imprimerie et de l’éclair de génie qu’il a eu en acceptant la proposition de Rémi Marcoux, estime Benoit Chartier. Trente-cinq ans plus tard, force est de constater que cette transaction n’a eu que des effets bénéfiques. »Premier imprimeur au Canada, TC Transcontinental se spécialise dans les médias imprimés et numériques, la production de magazines, de journaux, de livres et de contenus sur mesure, le marketing de masse et personnalisé, les applications mobiles et interactives, la distribution de porte en porte, et produit une gamme d’emballages souples aux États-Unis. Transcontinental compte plus de 9000 employés au Canada et aux États-Unis, et ses revenus ont été de 2,1 milliards de dollars canadiens en 2013.

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