2 février 2017 - 00:00
Nos Grands Frères Grandes Sœurs font des petits
Par: Olivier Dénommée
Actuellement, Grands Frères Grandes Sœurs Saint-Hyacinthe gère une soixantaine de jumelages, mais le directeur général Michel Dion estime qu’il faudrait idéalement une vingtaine de nouveaux grands frères et de grandes sœurs, chaque année. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Actuellement, Grands Frères Grandes Sœurs Saint-Hyacinthe gère une soixantaine de jumelages, mais le directeur général Michel Dion estime qu’il faudrait idéalement une vingtaine de nouveaux grands frères et de grandes sœurs, chaque année. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Actuellement, Grands Frères Grandes Sœurs Saint-Hyacinthe gère une soixantaine de jumelages, mais le directeur général Michel Dion estime qu’il faudrait idéalement une vingtaine de nouveaux grands frères et de grandes sœurs, chaque année. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Actuellement, Grands Frères Grandes Sœurs Saint-Hyacinthe gère une soixantaine de jumelages, mais le directeur général Michel Dion estime qu’il faudrait idéalement une vingtaine de nouveaux grands frères et de grandes sœurs, chaque année. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Le changement s’est fait discrètement, mais il est d’envergure : depuis octobre 2016, Grands Frères Grandes Sœurs (GFGS) Saint-Hyacinthe est devenu régional et englobe maintenant toute la région administrative de la Montégérie. Le directeur général Michel Dion a expliqué au COURRIER ce que cette expansion implique pour l’organisme de jumelage dans la prochaine année.


« On vit l’effervescence à fond de train », résume Michel Dion, mentionnant l’ouverture d’un bureau de GFGS à Valleyfield en octobre, ainsi que celle prévue en 2017 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Cela se traduit aussi par une équipe élargie, passant maintenant à six employés, dont deux qui s’occuperont de Valleyfield et de Saint-Jean-sur-Richelieu. L’expansion représente également l’arrivée de nouveaux partenaires, qui se confirmeront cette année, et l’instauration de nouveaux programmes, dont Lire et grandir dans les écoles maskoutaines. 

« On avait lancé un gros projet en 2016, le Maillon, qui a jumelé vingt enfants immigrants avec des aînés, qu’on considère comme des passeurs de culture. On devrait savoir d’ici mars si la subvention de 100 000 $ est renouvelée cette année », ajoute le directeur général.

À noter que le nom actuel, Grands Frères Grandes Sœurs Saint-Hyacinthe, doit aussi changer sous peu, devenant naturellement Grands Frères Grandes Sœurs Montérégie. « Cela doit encore être officialisé auprès du Registraire des entreprises », précise Michel Dion, ce qui explique pourquoi l’ancien nom est toujours utilisé sur le site web de l’organisme.

Besoins constants

Même si l’année 2017 débute en lion pour GFGS Saint-Hyacinthe, ses besoins demeurent criants. « On a toujours besoin de plus de grands frères, beaucoup moins nombreux que les grandes sœurs à se manifester », remarque Michel Dion, qui n’arrive pas à expliquer cette pénurie. « Par nature humaine, peut-être? », se questionne-t-il à voix haute, alors qu’un bon grand frère, selon lui, est quelqu’un qui a du temps à donner.

L’autre besoin, sans surprise, est l’argent, d’où l’importance de la campagne de financement annuelle de GFGS Saint-Hyacinthe. « Cette année sera le 23e Quillothon, où bon an mal an on voit entre 50 et 60 équipes sur quatre jours. » 

En 2017, M. Dion espère que l’événement, qui aura lieu au Salon de quilles Saint-Hyacinthe du 15 au 18 février, attirera autant de participants que par le passé pour la cause de GFGS. La famille d’honneur du Quillothon est déjà annoncée : il s’agit de Martin Ferland, Isabelle Hubert et leurs enfants Arno et Léonie.

image