14 mai 2015 - 00:00
Saint-Hyacinthe Technopole
Nouveau départ pour le développement économique
Par: Jean-Luc Lorry
Bernard Forget, associé au bureau maskoutain de la firme Raymond Chabot Grant Thornton a été nommé président de Saint-Hyacinthe Technopole. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Bernard Forget, associé au bureau maskoutain de la firme Raymond Chabot Grant Thornton a été nommé président de Saint-Hyacinthe Technopole. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Bernard Forget, associé au bureau maskoutain de la firme Raymond Chabot Grant Thornton a été nommé président de Saint-Hyacinthe Technopole. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Bernard Forget, associé au bureau maskoutain de la firme Raymond Chabot Grant Thornton a été nommé président de Saint-Hyacinthe Technopole. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Miser sur la prospection à l’échelle du ­Québec, un directeur général qui sera ­principalement un gestionnaire, des ­terrains et des édifices industriels mieux utilisés et développer en synergie les ­secteurs industriel, commercial et touristique, voilà les principaux mandats de Saint-Hyacinthe technopole, une structure privée opérationnelle depuis le 1

Ces orientations détonnent comparé à celles mises de l’avant par l’ancienne direction du CLD Les Maskoutains et de la Cité de la ­biotechnologie, une corporation privée ­apparentée.

« Le développement économique prend un nouveau départ. Nous souhaitons ­maximiser le potentiel existant en matière commerciale et industrielle tout en poursuivant les missions des trois organismes ­regroupés dans la nouvelle structure (Cité de la biotechnologie, Corporation de ­développement commercial (CDC), ­Tourisme et congrès Saint-Hyacinthe) », ­indique en entrevue au COURRIER, Bernard Forget, président de Saint-Hyacinthe ­Technopole.

Associé au bureau maskoutain de la firme Raymond Chabot Grant Thornton, Bernard Forget a occupé pendant 15 ans le fauteuil de président du conseil d’administration de la CDC.

Pour éviter toute apparence de conflit ­d’intérêt, son bureau a mis fin en mars à son mandat de vérificateurs des états financiers de la Cité de la biotechnologie et ne sera pas sur les rangs pour celui de Saint-Hyacinthe Technopole. Bernard Forget assure que sa firme ne manque pas de clients et qu’il n’utilisera pas sa fonction pour obtenir de nouveaux contrats auprès de clients potentiels.

« En acceptant la présidence de Saint-­Hyacinthe Technopole, je souhaite faire ­bénéficier la communauté de mon expertise », souligne M. Forget.

Celui-ci souhaite que les parcs industriels de Saint-Hyacinthe soient densifiés et que l’espace disponible dans les bâtiments soit mieux utilisé et valorisé.

« La prospection à l’international ne sera pas notre fer de lance. Nous devons d’abord être capables d’attirer chez nous des ­entreprises d’autres régions », vise M. Forget.

L’essor de l’organisme ne devra plus ­reposer principalement sur les épaules de son directeur général. « L’image du directeur général sera moins mise en avant. Le volet de gestion pour ce poste prend de l’importance. Son rôle sera plus stratégique. Il devra ­appuyer les décisions des directeurs des pôles industriel, commercial et touristique qui occuperont le devant de la scène », ­précise Bernard Forget.

Actuellement, le poste de directeur général est assuré temporairement par André Barnabé jusqu’à ce que Saint-Hyacinthe Technopole « soit sur les rails ».

Recrutement

L’organisme souhaite rapidement recruter la personne qui occupera le poste ­stratégique de directeur du développement industriel. « Nous allons annoncer ce poste via le réseau social professionnel LinkedIn. Mais il n’est pas exclu que nous faisions appel à un chasseur de têtes », note M. Forget.

En attendant que le poste de directeur ­industriel soit comblé, les tâches qui ­incombent à cette fonction sont déléguées à Sylvain Gervais, directeur du développement commercial et à Nancy Lambert, directrice de Tourisme et congrès.

« Nous comptons sur la polyvalence du ­personnel. Comme nous sommes une petite structure, Sylvain et Nancy sont donc mis à contribution pour prendre en charge le volet industriel. »

Départ

Cette façon de procéder est d’autant plus souhaitable que le conseiller au développement industriel et gestion immobilière, ­Philippe Barnabé, quitte ses fonctions pour intégrer une institution financière locale.

Philippe Barnabé, fils de l’actuel directeur général par intérim, avait été recruté en 2012 pour occuper le poste de commissaire ­industriel adjoint à la Cité de la biotechnologie. Les tâches et les fonctions de Philippe Barnabé seront revues avant de procéder au recrutement de son remplaçant.

Deux autres embauches sont prévues d’ici l’automne. Celles d’un employé ­responsable du web et d’un comptable chevronné. Le poste de responsable du web n’avait pas été annoncé en mars dernier quand ­l’organigramme de l’automne 2015 a été ­remis aux médias.

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