« Je suis quelqu’un de très persévérant et je suis optimiste. Ce sont deux de mes valeurs profondes », explique-t-il, sourire en coin. Âgé de 52 ans, Danny Laroche est courtier immobilier depuis neuf ans chez Century 21, une agence dont il possède la franchise. Il a toujours travaillé dans la vente, d’abord celle des photocopieurs, puis celle des voitures, chez Lussier Pontiac Buick. Il siège aujourd’hui à la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe à titre de trésorier.

Natif de Saint-Hyacinthe et demeurant depuis 15 ans dans le district Sacré-Coeur, à deux coins de rue du quartier Saint-Sacrement, il aurait pu se présenter dans son propre district en 2009. Mais comme Sacré-Coeur était celui que représentait Huguette Corbeil, une politicienne chevronnée qu’il redoutait, il avait fait le choix très tôt d’y aller dans Saint-Sacrement, ignorant que Mme Corbeil allait finalement se présenter à la mairie.« Quand je l’ai su, c’était trop tard pour virer de bord. Aux élections de 2009, je ne connaissais pas la politique municipale, mais j’avais le désir d’y entrer. J’ai eu une petite déception le soir du vote parce que j’avais commis plusieurs petites erreurs techniques durant la campagne. Je suis mieux préparé cette fois-ci », assure Danny Laroche.À cette élection-ci, c’est de manière tout à fait déterminée qu’il replonge en campagne électorale dans le district Saint-Sacrement. « Je ne peux pas abandonner les gens qui m’ont appuyé en 2009 et qui veulent que je revienne. À ma grande surprise, neuf des objectifs que je m’étais fixés il y a quatre ans n’ont pas changé. Le premier est très simple : je veux bâtir un comité consultatif des résidants, parce qu’il y a des réalités différentes d’un côté à l’autre du quartier. »M. Laroche connaît bien la conseillère sortante, Brigitte Sansoucy, étant appelé à siéger avec elle à la Corporation des loisirs Bourg-Joli, laquelle dessert les districts Sacré-Coeur, Saint-Sacrement et Bois-Joli. « Je suis un membre associé de la corporation, je n’y ai pas droit de vote », précise-t-il. Le mauvais égouttement des eaux de ruissellement de certains secteurs, principalement celui de l’avenue Dumesnil et de la rue Nelson, est un grave problème auquel il veut s’attaquer. « Dix-huit des 20 signataires de la pétition que Claude Trudeau a remis au conseil le 3 septembre sont de ces rues-là. C’est quelque chose de majeur : ce sont des gens qui se font inonder à toutes les grosses pluies. »