5 mars 2015 - 00:00
Carte postale de Jessica Gallant
Nouvelle-Zélande : liberté au pays des kiwis
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
En Nouvelle-Zélande depuis six mois, la Maskoutaine Jessica Gallant a eu l’occasion de visiter les deux îles qui composent ce pays d’Océanie.  Photo Jessica Gallant

En Nouvelle-Zélande depuis six mois, la Maskoutaine Jessica Gallant a eu l’occasion de visiter les deux îles qui composent ce pays d’Océanie. Photo Jessica Gallant

En Nouvelle-Zélande depuis six mois, la Maskoutaine Jessica Gallant a eu l’occasion de visiter les deux îles qui composent ce pays d’Océanie.  Photo Jessica Gallant

En Nouvelle-Zélande depuis six mois, la Maskoutaine Jessica Gallant a eu l’occasion de visiter les deux îles qui composent ce pays d’Océanie. Photo Jessica Gallant

Résidant en Nouvelle-Zélande depuis près de six mois, Jessica Gallant n’a pas encore réussi à apercevoir l’oiseau ­emblématique du pays, le kiwi. À croire qu’il s’agit d’une légende. En revanche, elle s’est extasiée tous les jours devant la splendeur sauvage de sa résidence ­d’accueil, le parc national de Tongariro et ses volcans fumants. Périple d’une Maskoutaine au coeur de la Terre du Milieu.

Véritable globe-trotter, Jessica enchaîne les voyages depuis les cinq dernières ­années. Au départ en raison de ses études en gestion hôtelière à l’Institut de ­tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), puis ensuite par passion.

C’est d’ailleurs sur un coup de tête que son mari Joseph, rencontré lors d’un ­séjour aux Bahamas, et elle ont acheté des billets d’avion pour l’Australie il y a deux ans, s’initiant pour une première fois aux splendeurs de l’Océanie.

Au terme d’une année passée au royaume des kangourous, le couple ­peinait à renouveler son visa de travail et a plutôt choisi de faire un saut du côté du pays voisin; la Nouvelle-Zélande.

« Des amis qui étaient allés en Australie avaient affirmé que si nous allions en Nouvelle-Zélande, nous ne voudrions plus retourner en Australie », se souvient la jeune femme de 24 ans.

Effectivement, six mois après être ­débarquée au pays des kiwis, le surnom de la population, Jessica est encore sous le charme de cette terre où elle résidera jusqu’en septembre.

Employée par le château du parc national Tongariro, situé sur l’île du Nord, la Maskoutaine a eu l’occasion, lors de ses quelques journées de congé, de parcourir le Tongariro Alpine Crossing, un sentier pédestre de 19 kilomètres s’immisçant au travers des trois volcans en activité du parc.

« C’est tellement beau lorsque tu ­regardes autour de toi! Tu vois les lacs bleu vert, les plateaux des volcans et le ­fameux cratère rouge. J’ai toujours aimé la ­nature, mais depuis que je suis ici, je connecte vraiment avec elle », raconte ­Jessica, fière d’avoir complété la randonnée.

Ces paysages à couper le souffle ont d’ailleurs été l’hôte du tournage des films à succès Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit.

La voyageuse a aussi réalisé le trek des chutes Taranaki, une boucle de six ­kilomètres, où elle s’est baignée tant au pied qu’au sommet des imposantes ­cascades d’eau. Pour ceux qui ­frissonnent d’avance pour elle, sachez que l’été austral bat son plein en Nouvelle-Zélande en ce moment.

Sur le pouce

Souhaitant « voyager d’une autre manière », Jessica et Joseph s’étaient inscrits au site Couchsurfing, qui permet aux ­voyageurs d’être hébergés gratuitement chez l’habitant.

« Nous étions hébergés chez une kiwi, en compagnie d’un couple d’Anglais. La dame était tellement accueillante! Elle nous a amenés escalader une montagne, en plus de nous cuisiner un énorme repas », s’exclame celle qui a fait ses études ­secondaires à la Polyvalente Hyacinthe-­Delorme.

Cette première rencontre avec les ­locaux a d’ailleurs donné le ton pour les suivantes.

« J’ai fait du pouce à cinq reprises ­durant le voyage et chaque fois, ce n’était pas long pour me faire embarquer. Les gens étaient toujours très intéressés à connaître notre histoire. Les kiwis sont tellement chaleureux! Tu peux traverser le pays sur le pouce sans problème là-bas. »

L’environnement et le respect pour le peuple primitif du pays, les Maoris, sont des valeurs très importantes en Nouvelle-Zélande, souligne Jessica. À preuve, les aborigènes ont si bien gagné leur place que la langue maorie est enseignée dans les écoles.

La globe-trotter de Saint-Hyacinthe a aussi exploré l’île du Sud, où elle a passé six semaines dans la ville festive de Queenstown au début de son périple. « Souvent, les gens préfèrent l’île du Sud à celle du Nord en raison des montagnes et des paysages. Les champs de moutons sont aussi très impressionnants », ­souligne-t-elle, avouant du même coup avoir elle aussi un faible pour la portion sud de la Nouvelle-Zélande.

Jusqu’à maintenant, le seul endroit qui n’a pas su conquérir le coeur de la jeune femme est la métropole de l’île du Nord, Auckland. « J’avais entendu dire que c’était très beau et que c’était l’un des meilleurs endroits au monde où vivre. Je crois que Montréal est bien mieux! ­L’ambiance y est meilleure et ­l’architecture aussi. Je n’ai pas du tout été impressionnée par Auckland », ­relate-t-elle.

Même si son aventure néo-zélandaise est loin d’être terminée, Jessica a déjà ­planifié sa poursuite d’un tour du monde. Après la Nouvelle-Zélande, Joseph et elle séjourneront au Japon, avant de faire un saut en Corée pour le mariage d’un couple d’amis.

Les péripéties de Jessica et d’une autre Maskoutaine, Claudia Trudeau, peuvent être suivies sur le blogue wetravel-theworld.com, qui propose aussi des conseils pour les voyageurs québécois.

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