13 septembre 2018 - 00:00
La 6e édition débute dimanche
ORANGE, un événement d’art actuel en quatre lieux
Par: Le Courrier
Voici l’une des œuvres que l’on retrouvera à ORANGE, concoctée notamment à partir de porcelaine par l’artiste Amélie Proulx et intitulée « Essaims chromatiques ». Photo Martin Lacasse

Voici l’une des œuvres que l’on retrouvera à ORANGE, concoctée notamment à partir de porcelaine par l’artiste Amélie Proulx et intitulée « Essaims chromatiques ». Photo Martin Lacasse

Voici l’une des œuvres que l’on retrouvera à ORANGE, concoctée notamment à partir de porcelaine par l’artiste Amélie Proulx et intitulée « Essaims chromatiques ». Photo Martin Lacasse

Voici l’une des œuvres que l’on retrouvera à ORANGE, concoctée notamment à partir de porcelaine par l’artiste Amélie Proulx et intitulée « Essaims chromatiques ». Photo Martin Lacasse

En plus d’être présenté à Expression, centre d’exposition, le public est convié vers le Quartier des Études supérieures de Saint-Hyacinthe pour compléter le circuit qui passe par le Jardin Daniel A. Séguin et le Cégep de Saint-Hyacinthe, en plus de la Chapelle des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. 


Par cette mise en exposition intégrée à des lieux non artistiques – des lieux de vie ou d’enseignement -, les commissaires Isabelle et Marie-Ève Charron souhaitent aller à la rencontre des publics dans leur quotidien et placer les citoyens au cœur de l’événement.

De plus, en collaboration avec Vrille | Art actuel et le Musée québécois de l’agriculture et de l’alimentation, des liens sont tracés avec Kamouraska, région pour laquelle l’agroalimentaire joue aussi un rôle central.

Rencontres entre artistes et partenaires agricoles

Pour concocter cette nouvelle édition d’ORANGE, les jumelles Isabelle et Marie-Ève Charron, respectivement agroéconomiste et historienne de l’art, ont provoqué des rencontres, des « rendez-vous à l’aveugle », entre artistes et partenaires agricoles.

« Les artistes et les partenaires agricoles de cette édition ont osé faire de cette rencontre une expérience engageante et engagée, repoussant les limites de leur champ d’action habituel. Les projets ont rendu possibles des conditions de rapprochement entre différents savoirs et éveillé des sensibilités mutuelles », a indiqué le duo de commissaires.

De ce processus, pas moins de 13 projets artistiques sont nés, abordant de manière inédite la notion de traçabilité, fil conducteur de l’événement. Pour Isabelle et Marie-Ève Charron, la traçabilité se présente en art comme dans le secteur agroalimentaire par cette volonté de retracer l’origine, d’assurer la provenance ou la différenciation d’un produit. Dans cet esprit, les projets artistiques proposent plusieurs déclinaisons de la traçabilité.

« De leur incursion dans des contextes agricoles variés ou au sein de lieux de recherche spécialisés, et même à l’usine agroalimentaire, les artistes présentent des œuvres touchant divers enjeux : transmission et reconnaissance de savoir-faire, valorisation et attestation de terroirs, transparence et sécurité alimentaire ainsi que technologies et science qui appuient ou permettent la traçabilité », expliquent les commissaires.

« Quant aux œuvres déjà existantes, poursuivent-elles, elles trouvent au sein de cet événement une nouvelle portée qui enrichit leur lecture. L’ensemble des propositions interprète avec nuances un monde agricole complexe, à la fois ancré dans les traditions et transformé par les technologies de pointe. »

Afin de rendre possible la tenue d’ORANGE pour une 6e édition, l’organisation a pu compter sur le support financier de la Ville de Saint-Hyacinthe, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada ainsi que de nombreux autres partenaires.

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