17 novembre 2016 - 00:00
En spectacle à Saint-Valérien
Party de famille avec Les Chiens de ruelles
Par: Olivier Dénommée
Les Chiens de ruelles sont réputés pour l’intensité de leurs spectacles, partout où ils passent.

Les Chiens de ruelles sont réputés pour l’intensité de leurs spectacles, partout où ils passent.

Les Chiens de ruelles sont réputés pour l’intensité de leurs spectacles, partout où ils passent.

Les Chiens de ruelles sont réputés pour l’intensité de leurs spectacles, partout où ils passent.

Plus connu dans la région montréalaise d’où il est originaire, le groupe de « folk sale » francophone Les Chiens de ruelles a offert quelques performances ces dernières années dans la région, notamment au Zaricot de Saint-Hyacinthe. Cette fois, c’est à Saint-Valérien-de-Milton que ça se passe, au Loft le 26 novembre dès 21 h.


Olivier « Oli » Renaud, chanteur et guitariste de la festive formation, a répondu à quelques questions. « Je ne connais absolument pas Saint-Valérien, c’est un nouveau nom sur la carte pour nous! », lance-t-il d’entrée de jeu. Jouer dans un nouveau lieu ne lui fait pas peur, au contraire : Les Chiens de ruelles sont toujours désireux de découvrir de nouvelles villes et de nouvelles salles, selon le chanteur. C’est aussi l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes. « Notre public est assez homogène. On attire généralement des gens plus marginaux, mais plus le temps avance, plus on voit des gens de tous les horizons », remarque-t-il. Ses paroles tantôt engagées, tantôt festives, semblent plaire à un public de plus en plus vaste. « C’est déjà arrivé qu’on recevait des personnes de 65, 70 ans qui avaient aussi du plaisir dans nos shows! C’est vraiment ouvert à tous et peu importe où on va, ça va faire un méchant gros party! »

Triste inspiration

Oli Renaud était à cran lors de l’entrevue, avec raison. « Je ne me sens pas très bien : je me suis mis en pause réflexion », admet celui qui s’explique mal que près d’un Américain sur deux ait donné son appui à Donald Trump le 8 novembre. Le « bon » côté, c’est que ce sera très inspirant pour l’écriture de futures chansons. « Je me laisse inspirer par tout ce qui se passe au niveau politique et surtout social, puis j’essaie de faire le tri », précise-t-il. Plusieurs chansons du dernier opus du sextette montréalais paru en 2014, dont « C’pas près d’changer », « N.5 », « Odeur de fric » et « Mon quartier », avaient un caractère très engagé, mais le chanteur pense que son groupe n’a pas cessé de gagner en maturité depuis. « Un nouvel album sortira en mai 2017. C’est sûr que ça sera dans la même vague, mais je pense que ce sera plus travaillé, plus posé, plus critique. » 

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