9 juillet 2015 - 00:00
Saint-Thomas-d’Aquin
Pas d’accommodement pour K&C Diesel
Par: Benoit Lapierre
Les activités de K&C Diesel devront cesser dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photothèque | Le Courrier ©

Les activités de K&C Diesel devront cesser dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photothèque | Le Courrier ©

Les activités de K&C Diesel devront cesser dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photothèque | Le Courrier ©

Les activités de K&C Diesel devront cesser dans le district Saint-Thomas-d’Aquin. Photothèque | Le Courrier ©

Le conseil municipal a mis fin lundi au processus de modification réglementaire qui devait permettre à l'entreprise K&C Diesel d'exercer ses activités industrielles dans une bâtisse de l'avenue Pinard située en zone agricole.

Avant de procéder à l’adoption d’un projet de règlement d’urbanisme qui comportait deux volets, les élus en ont retiré les éléments qui concernaient la requête de K&C Diesel. Ce réparateur de moteur diésel est devenu le nouveau locataire du bâtiment qu’occupait auparavant Ventec Ventilation, au 5665-5675 avenue Pinard, dans le district Saint-Thomas-d’Aquin.

Pour accommoder K&C Diesel, la Ville devait d’abord ajouter l’usage « Industrie de moteurs et de pièces de moteurs de véhicules automobiles » au groupe « Industrie I » à incidences faibles, mais seulement pour la zone d’utilisation agricole 8038-A-03. Ensuite, elle devait autoriser, dans cette même zone, le remplacement d’un usage dérogatoire « Industrie I » protégé par droit acquis (celui qui profitait à Ventec) par un autre usage dérogatoire (moteurs et pièces de moteurs) appartenant au même groupe. Ce sont là les éléments qui ont été rayés du règlement numéro 350-41.

La directrice générale adjointe de la Ville de Saint-Hyacinthe, Chantal Frigon, a expliqué après la séance que le droit acquis n’était pas transférable à un nouvel usage, même si c’est bel et bien ce que la Ville s’apprêtait à faire. « Nous allons maintenant nous asseoir avec les parties pour voir si on peut en arriver à un compromis », a-t-elle dit, tout en confirmant que des citoyens du secteur étaient intervenus dans le dossier.

À la suite de la publication dans LE COURRIER de l’avis public sur le projet de règlement en question, une demande d’approbation référendaire comportant 21 signatures a été déposée à la municipalité concernant les autorisations demandées par K&C Diesel, alors que 12 signatures suffisaient pour forcer la tenue d’un référendum à ce sujet. Dans les circonstances, le conseil municipal a préféré rayer du projet de règlement le volet qui posait problème.

Joint hier, le conseiller du district Saint-Thomas-d’Aquin, Jacques Denis, a indiqué que l’entreprise en question avait été dépeinte aux élus comme étant discrète et non dérangeante, alors qu’à son avis, il ne s’agit pas du tout d’activités compatibles avec celles du groupe « Industrie I ». « Je suis tout à fait avec les citoyens dans ce dossier, et je vais continuer à les défendre, c’est clair », a-t-il commenté.

Selon des résidants, K&C Diesel avait commencé à exploiter son local de l’avenue Pinard il y a un mois. À ce propos, Chantal Frigon a révélé lundi que des inspecteurs de la Ville s’étaient rendus sur les lieux à deux reprises et que l’entreprise avait été bien informée qu’elle ne pouvait mener ses activités à cet endroit avant d’y être autorisée.

La partie du règlement 350-41 qui est maintenue concerne l’implantation d’un service de réparation d’automobiles et une autorisation d’usage d’antirouille aux 400 et 410 Johnson Est, dans le district Bois-Joli.

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