19 avril 2012 - 00:00
Rue Jolibois
Pas de mur de 27 pieds, SVP!
Par: Le Courrier
Michel Gosselin doute fort qu'un mur de 27 pieds de hauteur règle les problèmes que l'usine Olymel/Flamingo cause aux résidents du secteur.

Michel Gosselin doute fort qu'un mur de 27 pieds de hauteur règle les problèmes que l'usine Olymel/Flamingo cause aux résidents du secteur.

Michel Gosselin doute fort qu'un mur de 27 pieds de hauteur règle les problèmes que l'usine Olymel/Flamingo cause aux résidents du secteur.

Michel Gosselin doute fort qu'un mur de 27 pieds de hauteur règle les problèmes que l'usine Olymel/Flamingo cause aux résidents du secteur.

Des résidents de la rue Jolibois croient qu'Olymel fait fausse route en voulant construire un mur antibruit de 27 pieds de hauteur pour mieux isoler du voisinage son usine de transformation alimentaire du boulevard Laurier Est.

« Avant d’annoncer des choses comme celles-là, ça ne leur tente pas d’en parler à ceux qui sont concernés? » questionne Yves Couture, un propriétaire de la rue Jolibois qui demeure juste en face de l’usine Olymel/Flamingo.

Tout comme lui, son voisin, Michel Gosselin, a plutôt mal accueilli le projet de mur que le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault, a dévoilé au COURRIER après la séance du conseil municipal du 2 avril. M. Gosselin était intervenu à cette séance au nom d’une trentaine de résidants de son secteur pour signifier au conseil qu’ils s’opposaient à toute modification de zonage qui permettrait à l’usine de prendre encore de l’expansion. Elle compte aujourd’hui 450 employés et fonctionne nuit et jour.« J’aimerais bien savoir ce que la Ville en pense, de ce mur-là. Ce n’est pas à moi de me prononcer. Mais si l’urbaniste donne son accord à ça, là, vous allez m’entendre chialer », assure M. Gosselin. Il croit qu’avant toute chose, un dialogue devrait s’engager entre Olymel, la Ville et les résidants sur les bonnes solutions à envisager pour éliminer les nuisances que crée l’usine. Pour le moment, il croit plutôt que le mur proposé ne deviendrait qu’une nuisance supplémentaire. « Assoyons-nous et parlons ensemble : il me semble que c’est ce qu’il y a de plus logique à faire. Je ne suis pas seul là-dedans, je représente un groupe de citoyens et nous voulons garder de bonnes relations avec Olymel. Ce qu’on veut, c’est du bon voisinage sans avoir besoin des médias pour négocier », explique M. Gosselin. Il croit que le temps est venu pour Olymel de commander les études appropriées sur le bruit et les façons de l’éliminer. « Ça prend une étude mécanique pour rendre tout ça silencieux, c’est pas compliqué », estime-t-il.« S’ils avaient aussi installé un silencieux à chaque fois qu’ils ont posé une nouvelle sortie d’air, on ne serait pas là aujourd’hui à en parler », a ajouté M. Couture.De son côté, le conseiller du district Laurier, Sylvain Savoie, a indiqué au COURRIER qu’il n’avait jamais entendu parler d’un projet de mur de 27 pieds avant qu’il en soit question dans LE COURRIER. « À la Ville non plus, ils n’étaient pas au courant de ça. Il faudrait peut-être qu’Olymel commence par faire une demande à la Ville. Est-ce qu’il y a du sérieux là-dedans? On ne s’est pas encore assis avec Olymel pour en parler », a commenté M. Savoie.

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