10 avril 2014 - 00:00
Compteurs « intelligents »
Pas de résistance à Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
L'installation des compteurs nouvelle génération à Saint-Hyacinthe devrait débuter au cours du printemps.

L'installation des compteurs nouvelle génération à Saint-Hyacinthe devrait débuter au cours du printemps.

L'installation des compteurs nouvelle génération à Saint-Hyacinthe devrait débuter au cours du printemps.

L'installation des compteurs nouvelle génération à Saint-Hyacinthe devrait débuter au cours du printemps.

L'arrivée des compteurs nouvelle génération (CNG) sur le territoire maskoutain dès la fin du printemps ne soulève pas la grogne populaire comme ce fut le cas dans d'autres municipalités du Québec.

À ce jour, 19 000 abonnés de la grande région de Saint-Hyacinthe ont reçu une lettre d’Hydro-Québec les avisant que leur compteur actuel, de type électromécanique pour la plupart, sera remplacé par un CNG. Environ 7 000 autres lettres seront envoyées au cours du mois.

D’après la conseillère municipale Brigitte Sansoucy, les citoyens n’ont pas démontré d’insatisfaction quant à l’installation des CNG et n’ont pas enjoint la Ville à décréter un moratoire sur leur mise en service. « Hydro-Québec informe la municipalité de l’échéancier et les preuves comme quoi les CNG ne sont pas dangereux pour la santé continuent de s’accumuler. Disons que c’est moins préoccupant », indique-t-elle. Le président du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain reconnait lui aussi ne pas avoir entendu parler de l’arrivée des CNG à Saint-Hyacinthe, ce qui ne l’empêche pas d’inciter à la prudence. « On doit se demander si les CNG posent vraiment un problème. Ce n’est pas parce que personne ne s’en plaint qu’il n’y a pas de problème », soutient Jacques Tétreault. Près de 80 municipalités à travers le Québec se sont déjà prononcées contre l’arrivée de cette nouvelle technologie ou en désaccord avec les frais associés à l’option de retrait, selon la Coalition québécoise de lutte contre la pollution électromagnétique. L’option de retrait, offerte à tous les abonnés, comporte des frais de 98 $ pour l’installation d’un compteur électronique non communicant et s’accompagne d’une facture annuelle de 206 $ pour la relève des données. « Aucun client ne pourra conserver son compteur actuel, rappelle Patrice Lavoie, porte-parole d’Hydro-Québec. Le parc de compteurs arrive à la fin de sa vie utile et Hydro-Québec n’a pas le choix de les remplacer. »Dans le cas de Saint-Hyacinthe, 28 493 compteurs seront remplacés d’ici 2018. Puisque la ville est située dans la zone 2 du projet de remplacement des compteurs, Hydro-Québec devra attendre l’approbation de la Régie de l’énergie avant d’entreprendre les installations. Les audiences sont tenues les 9, 10 et 11 avril. Le porte-parole d’Hydro-Québec croit toutefois que la société d’État obtiendra l’aval de la Régie, considérant que les questions de santé ont déjà été élaguées et que le déploiement de la phase 1 (grand Montréal) se déroule sans heurt. Quant aux coûts rattachés à l’option de retrait, Patrice Lavoie soutient que la Régie de l’énergie a retenu la solution du demandeur-payeur. « Il faut que ce soit équitable pour les quatre millions de clients d’Hydro-Québec, car ils n’ont pas à payer pour les quelques clients qui ne veulent pas de CNG », explique M. Lavoie. Jusqu’à maintenant, environ 0,4 % des abonnés ont opté pour un compteur non communicant. D’ici 2018, 3,8 millions de compteurs auront été remplacés.

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