13 avril 2017 - 00:00
Subventions pour le tunnel Casavant
Pas de solution miracle, dit Chantal Soucy
Par: Benoit Lapierre
Le 2 mars, la députée Chantal Soucy était à Québec en compagnie du maire Claude Corbeil et du directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, pour discuter du projet du tunnel ferroviaire avec les représentants du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

Le 2 mars, la députée Chantal Soucy était à Québec en compagnie du maire Claude Corbeil et du directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, pour discuter du projet du tunnel ferroviaire avec les représentants du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

Le 2 mars, la députée Chantal Soucy était à Québec en compagnie du maire Claude Corbeil et du directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, pour discuter du projet du tunnel ferroviaire avec les représentants du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

Le 2 mars, la députée Chantal Soucy était à Québec en compagnie du maire Claude Corbeil et du directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, pour discuter du projet du tunnel ferroviaire avec les représentants du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

La députée de Saint-Hyacinthe à l’Assemblée nationale, Chantal Soucy, affirme qu’il n’existe pas de solution miracle pour l’obtention de grosses subventions dans le dossier du tunnel Casavant Ouest.


Elle soutient qu’il serait inutile de modifier le tracé de la route 235, dans Saint-Hyacinthe, pour qu’il emprunte le tronçon inachevé du boulevard Casavant Ouest, comme le suggère son homologue du fédéral, Brigitte Sansoucy. Selon la députée néodémocrate, le gouvernement fédéral assume à hauteur de 50 % les coûts de construction d’un saut-de-mouton (pont d’étagement), du moment qu’il permet d’enjamber une route numérotée.

« Ça ne donnerait pas accès au Fonds Chantier Canada-Québec, parce que les routes numérotées, c’est le ministère des Transports du Québec (MTQ) qui s’en occupe. Le financement du programme, c’est un tiers fédéral, un tiers provincial et un tiers municipalité : c’est comme ça que ça fonctionne. C’est le principe même du Fonds Chantier Canada-Québec », argue la députée Soucy.

Elle a aussi rappelé que les sauts-de-mouton, route numérotée ou pas, n’étaient pas inclus dans les projets admissibles au volet québécois du programme, et que même s’ils l’avaient été, cela ne changerait rien. « On n’aura pas d’argent de Chantier Canada-Québec parce que le gouvernement du Québec ne peut pas suivre le fédéral là-dedans. La vérité, c’est que tout l’argent qui avait été mis de côté pour ce programme est déjà tout engagé », insiste-t-elle.

Voilà pourquoi, explique-t-elle, elle s’est tournée vers d’autres sources possibles de financement pour Saint-Hyacinthe. « Je regarde autre chose qui n’a rien à voir avec le fédéral,et oui, j’aurai des réponses bientôt », poursuit-elle.

Reste à voir dans quelle mesure le gouvernement du Québec pourra alléger une facture maintenant estimée à 32 M$, et si le maire Claude Corbeil jugera cette contribution suffisante pour que la Ville donne le feu vert au Canadien National, maître d’œuvre du projet d’étagement ferroviaire. 

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