30 octobre 2014 - 00:00
Piquetage symbolique au Cégep de Saint-Hyacinthe
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Les professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe font pression sur le gouvernement pour qu’il reprenne les négociations en lien avec l’exercice de relativité salariale.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe font pression sur le gouvernement pour qu’il reprenne les négociations en lien avec l’exercice de relativité salariale. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe font pression sur le gouvernement pour qu’il reprenne les négociations en lien avec l’exercice de relativité salariale.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les professeurs du Cégep de Saint-Hyacinthe font pression sur le gouvernement pour qu’il reprenne les négociations en lien avec l’exercice de relativité salariale. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les enseignants du Cégep de Saint-Hyacinthe ont manifesté devant l’établissement maskoutain afin de dénoncer le mutisme du gouvernement dans le dossier de la relativité salariale, l’outil utilisé pour comparer les emplois de la fonction publique et parapublique.

Une cinquantaine de professeurs étaient réunis devant le Cégep pour un piquetage symbolique tenu dans le cadre de la Semaine des engagements rompus.

« Nous n’avons plus d’espace de discussion, il nous reste donc les moyens de pression », explique le président du syndicat des enseignants du Cégep de Saint-Hyacinthe, Marc-André Brière.

Déclassés d’un échelon par le Conseil du trésor pour atterrir à l’échelon 21, les enseignants y voient une dévalorisation de leur profession, d’autant plus que leurs homologues des commissions scolaires s’inscrivent au rang 22.

Cette évaluation à la baisse entraîne également une diminution de salaire d’environ 5 %.

« Lors de la signature de la convention collective 2010-2015, le gouvernement s’était engagé à régler le dossier de la relativité salariale. À moins de six mois de l’échéance, le gouvernement fuit la table de négociations sans qu’il y ait d’entente », dénonce M. Brière, dont l’instance syndicale est affiliée à la CSN.

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