20 Décembre 2012 - 00:00
Politiquement incorrect pour Noël
Par: Le Courrier
Maxime de Munck et Andée-Anne Lacasse feront partie des sept conteurs qui animeront les <em>Maskontes</em> les 20, 21 et 22 décembre au Zaricot à compter de 20 h

Maxime de Munck et Andée-Anne Lacasse feront partie des sept conteurs qui animeront les <em>Maskontes</em> les 20, 21 et 22 décembre au Zaricot à compter de 20 h

Maxime de Munck et Andée-Anne Lacasse feront partie des sept conteurs qui animeront les <em>Maskontes</em> les 20, 21 et 22 décembre au Zaricot à compter de 20 h

Maxime de Munck et Andée-Anne Lacasse feront partie des sept conteurs qui animeront les <em>Maskontes</em> les 20, 21 et 22 décembre au Zaricot à compter de 20 h

C'est ce que proposent sept auteurs qui se sont prêtés à un exercice d'écriture au cours duquel ils ont imaginé Saint-Hyacinthe la jolie dans ses moins beaux atours. Dans le cadre des Maskontes, sept conteurs donneront vie à ces univers parfois drôles, d'autres fois vulgaires, mais juste assez politiquement incorrects les 20, 21 et 22 décembre au Zaricot dès 20 h.

Cela fait trois ans que les cofondateurs du théâtre En Petites Coupures Maxime de Munck et Jean-Philippe Baril Guérard, ainsi qu’Andrée-Anne Lacasse, s’obstinent à ressusciter la tradition orale de la période des fêtes dans la ville où ils ont étudié l’interprétation théâtrale. Et leurs efforts n’auront pas été vains, car les spectateurs en redemandent l’année suivante.

Inspirés d’un concept qui est présenté au théâtre La Licorne, à Montréal, les Maskontes sont nés de la volonté à sortir le théâtre de la Métropole. Reconnue pour sa richesse culturelle, Saint-Hyacinthe s’est avérée la ville idéale pour le projet.Diplômés pour la plupart de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, les auteurs et conteurs invités ont tous un lien de près ou de loin avec la région. Les trois instigateurs n’hésitent pas d’ailleurs à solliciter de nouveaux talents au sein des cohortes antérieures pour renouveler chaque année les artistes participants. « Il y a plein de très bons acteurs qui graduent chaque année à Saint-Hyacinthe et c’est dommage, mais ils partent parce qu’il n’y a rien qui s’offre à eux ici, avance Andrée-Anne Lacasse. Nous, on leur tend la main. »L’expérience de la première édition a même permis à l’auteur Jean-Philippe Baril Guérard de publier un conte qu’il avait écrit pour l’occasion. Paru en juillet sous le titre les Ménageries, son oeuvre a également été publiée en Suisse. Preuve que l’exercice porte ses fruits pour ceux qui se prêtent au jeu, fait remarquer Mme Lacasse.Dans une ambiance plutôt « glauque », les Maskontes présenteront des contes qui n’ont rien de traditionnels. Des membres humains, un accident de canot sur la Yamaska, un boeuf nommé Starbuck en passant par la plus grande patineuse artistique semi-professionnelle de l’histoire de Saint-Hyacinthe, tous les ingrédients sont là pour rendre à cette tradition orale des airs des plus contemporains.

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