16 février 2017 - 00:00
Ponteix : de Saint-Denis à Saint-Hyacinthe
Par: Olivier Dénommée
Mario Lepage, au centre, invite les amateurs de rock à venir l’entendre au Zaricot. « Viens voir ton cousin de loin », lance-t-il en référence à ses ancêtres issus du Québec qui sont partis peupler la Saskatchewan. Photo Kenton Doupe

Mario Lepage, au centre, invite les amateurs de rock à venir l’entendre au Zaricot. « Viens voir ton cousin de loin », lance-t-il en référence à ses ancêtres issus du Québec qui sont partis peupler la Saskatchewan. Photo Kenton Doupe

Mario Lepage, au centre, invite les amateurs de rock à venir l’entendre au Zaricot. « Viens voir ton cousin de loin », lance-t-il en référence à ses ancêtres issus du Québec qui sont partis peupler la Saskatchewan. Photo Kenton Doupe

Mario Lepage, au centre, invite les amateurs de rock à venir l’entendre au Zaricot. « Viens voir ton cousin de loin », lance-t-il en référence à ses ancêtres issus du Québec qui sont partis peupler la Saskatchewan. Photo Kenton Doupe

Lorsqu’on parle de Saint-Denis, on pense au village situé à une trentaine de kilomètres de Saint-Hyacinthe. Lorsque le chanteur du trio de rock alternatif Ponteix nous dit qu’il vient de Saint-Denis, c’est plutôt d’un trajet de 3 000 km en auto qu’il est question, lui qui vit avec la minorité francophone en Saskatchewan. Mario Lepage et ses acolytes Adam Logan et Kyle Manz seront de passage au Zaricot, en plateau double avec les Francos-Ontariens de Pandaléon.


Ponteix est un peu un ovni musical, étant un groupe rock qui tient à mettre le français de l’avant dans une réalité où cette langue est presque inexistante. Son premier mini-album, J’orage, offre d’ailleurs deux pistes sur quatre dans la langue de Molière. « Ce n’est pas le même genre d’écoute quand on joue en Saskatchewan et quand on vient au Québec. Notre public comprend que l’on est plus un groupe de son alors ils acceptent de ne pas nécessairement comprendre nos paroles, mais au Québec, les gens écoutent aussi ce que je dis. » Mario Lepage remarque d’ailleurs que Ponteix a rapidement gagné en popularité ici, plus vite que dans sa province d’origine. Il ne s’en plaint pas. « On aime voyager et faire de la scène un peu partout. On a surtout très hâte d’aller au Zaricot, comme on en a entendu beaucoup de bien. »

Francophiles

Les autres membres de Ponteix ne sont pas francophones, mais ont le désir d’apprendre, assure le chanteur. « Ils aiment venir au Québec et essayent de commander leur bouffe en français. Je leur apprends toujours quelques phrases lorsqu’on est sur la route! » Un an après la sortie du EP, le groupe travaille sur du nouveau matériel, où le français sera encore plus de l’avant. « Ce sera probablement 70 % en français », souligne le chanteur, à contre-courant des groupes qui favorisent l’anglais pour mieux s’exporter à l’étranger. Qui sait, le groupe osera peut-être quelques-unes de ses nouvelles chansons lors de son passage au Zaricot?

Le spectacle en plateau double de Ponteix et de Pandaléon aura lieu le samedi 18 février, dès 20 h.

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