8 janvier 2015 - 00:00
Première tempête de 2015 : on l’a échappé belle!
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Le verglas et la neige qui se sont abattus sur la région cette fin de semaine ont causé des maux de tête à bien des automobilistes et des piétons.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le verglas et la neige qui se sont abattus sur la région cette fin de semaine ont causé des maux de tête à bien des automobilistes et des piétons. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le verglas et la neige qui se sont abattus sur la région cette fin de semaine ont causé des maux de tête à bien des automobilistes et des piétons.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le verglas et la neige qui se sont abattus sur la région cette fin de semaine ont causé des maux de tête à bien des automobilistes et des piétons. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Même si plusieurs automobilistes ont pesté lundi matin en déglaçant la voiture, la tempête de neige et de verglas qui s’est abattue sur la région en fin de semaine aurait pu prendre des proportions encore plus catastrophiques sans la remontée du mercure en début de soirée dimanche, selon le météorologue Michel Morissette.

Au total, 12 centimètres de neige suivis de 19 millimètres de verglas sont tombés sur Saint-Hyacinthe entre samedi soir et lundi matin, causant des pannes d’électricité dans plus de 3 000 résidences de la région.

« Nous nous en sommes quand même bien sortis, car si la vingtaine de millimètres de verglas n’avait pas fondu dimanche après-midi avec la pluie, les pannes d’électricité auraient été beaucoup plus importantes. Dès qu’il y a entre 15 et 20 millimètres de verglas sur les fils électriques, on parle souvent de pannes de plusieurs heures », a expliqué le météorologue.

Les précipitations de neige ont débuté samedi en soirée et se sont poursuivies jusqu’au milieu de la nuit, pour ensuite se transformer en pluie verglaçante. Vers 16 h, dimanche, a poursuivi M. Morissette, le mercure a grimpé au-dessus du point de congélation pour ensuite se refroidir et laisser les Maskoutains avec l’équivalent de 37 millimètres (neige déjà au sol, pluie et neige) de précipitations gelées sur la chaussée.

Le cocktail météo qui s’est abattu sur la province a été causé par un système dépressionnaire en provenance du centre des États-Unis ayant remonté jusqu’aux Grands Lacs, avant d’atteindre le Québec.

« La dernière fois que nous avons eu autant de pluie verglaçante, c’était en 2008, alors qu’il était tombé 30 millimètres. Cette année-là, la température était restée sous le point de congélation, ce qui n’avait pas laissé de chance », s’est souvenu M. Morissette.

Pannes électriques

Cette première tempête de l’année 2015 a plongé dans le noir 3 500 abonnés maskoutains d’Hydro-Québec vers 15 h, dimanche.

Une heure plus tard, le nombre avait diminué à 2 000 et lundi matin, un seul résident de Saint-Hyacinthe et 53 à Saint-Pie n’avaient toujours pas récupéré l’électricité. La situation devait être rétablie au cours de la journée, selon Jonathan Petit, porte-parole d’Hydro-Québec pour la Montérégie et l’Estrie.

« Les pannes de courant ont été causées par le verglas qui s’est accumulé sur la végétation. Cela ajoute un poids supplémentaire aux arbres qui finissent par toucher et endommager l’équipement électrique », a relaté M. Petit.

En prévision de la tempête, des équipes supplémentaires avaient été mobilisées pour répondre aux appels des abonnés privés de courant, a précisé le porte-parole.

Malgré les conditions routières difficiles par endroits, la Sûreté du Québec, pour le secteur de la Montérégie, n’a pas eu à intervenir pour des collisions mortelles.

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