17 août 2017 - 00:00
Équipements supralocaux
Près d’une entente de principe?
Par: Benoit Lapierre
Raymonde Plamondon, mairesse de Saint-Valérien-de-Milton et porte-parole du comité qui négocie avec la Ville dans le dossier des équipements supralocaux.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Raymonde Plamondon, mairesse de Saint-Valérien-de-Milton et porte-parole du comité qui négocie avec la Ville dans le dossier des équipements supralocaux. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Raymonde Plamondon, mairesse de Saint-Valérien-de-Milton et porte-parole du comité qui négocie avec la Ville dans le dossier des équipements supralocaux.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Raymonde Plamondon, mairesse de Saint-Valérien-de-Milton et porte-parole du comité qui négocie avec la Ville dans le dossier des équipements supralocaux. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Les maires qui négocient avec la Ville de Saint-Hyacinthe dans le dossier des équipements supralocaux gardent espoir de jeter les bases d’un nouvel accord qui remplacerait l’entente intermunicipale actuelle, signée par les 17 municipalités de la MRC des Maskoutains en décembre 2002.


C’est ce que la mairesse de Saint-Valérien-de-Milton et porte-parole du comité restreint, Raymonde Plamondon, a laissé entendre lorsque LE COURRIER l’a interrogée sur la progression des discussions avec Saint-Hyacinthe.
C’était au lendemain de la séance du conseil des maires du 12 juillet, séance qui s’est terminée par un autre huis clos sur la question des équipements supralocaux, une fois de plus en l’absence du maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil. Lorsque la porte de la salle du conseil s’est refermée, il avait déjà quitté les lieux.
« On a voulu faire le point et informer tout le monde sur la situation. On en est venu à faire une recommandation aux municipalités, et chacune devra maintenant se prononcer là-dessus. Nous, ce qu’on souhaite, c’est d’en arriver à une entente de principe pour qu’on puisse aller de l’avant », a expliqué Mme Plamondon.
Le comité de négociation voudrait donc être en mesure de présenter une contre-proposition à la ville-centre, avec l’appui du plus grand nombre de municipalités possible. Au départ, Saint-Hyacinthe proposait que la facture totale refilée aux municipalités pour les services qu’elle leur rend en matière de loisirs culturels et sportifs soit presque multipliée par cinq et passe de 407 204 $ (donnée 2016) à 1,97 M$. Mais au fil des discussions entamées en janvier 2017, elle aurait considérablement diminué ses attentes, a-t-on appris.
Comme l’entente de 2002 ne comporte pas de date d’échéance ou de renouvèlement, théoriquement, la Ville de Saint-Hyacinthe ne pourrait y mettre un terme sans avoir obtenu l’accord de toutes les municipalités signataires. C’est du moins l’avis qu’a exprimé Me Armand Poupart jr, l’avocat que la municipalité de Saint-Damase a consulté dans le dossier. Il pourrait donc s’avérer hasardeux pour la Ville de Saint-Hyacinthe de l’annuler sans avoir obtenu le consentement de ses partenaires.
« Les avis juridiques demandés par la Ville et d’autres municipalités reflètent des positions qui ne sont pas nécessairement les mêmes. Selon notre médiatrice (Nancy Lavoie, de la Commission municipale du Québec), vaut mieux un accord qui ne serait pas satisfaisant à 100 % qu’une bataille juridique devant les tribunaux », a ajouté Mme Plamondon.
Même si le temps file vite et que certains conseils municipaux ne tiendront leur prochaine séance ordinaire qu’en septembre, elle ne désespère pas de voir le dossier se régler avec Saint-Hyacinthe avant le début de la période électorale. « J’aimerais bien une conclusion avant la fin de nos mandats », avoue-t-elle.

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