3 novembre 2016 - 00:00
Procédures avortées contre deux Hells Angels de la région
Par: Maxime Prévost Durand
Procédures avortées contre deux Hells Angels de la région

Procédures avortées contre deux Hells Angels de la région

Procédures avortées contre deux Hells Angels de la région

Procédures avortées contre deux Hells Angels de la région

Surnommé KC, le Maskoutain Gaétan Brisebois est en cavale depuis 2009. Il était encore recherché en vertu d’un mandat pancanadien pour crime organisé. Les accusations portées contre lui lors de l’Opération SharQC viennent d’être abandonnées.

Surnommé KC, le Maskoutain Gaétan Brisebois est en cavale depuis 2009. Il était encore recherché en vertu d’un mandat pancanadien pour crime organisé. Les accusations portées contre lui lors de l’Opération SharQC viennent d’être abandonnées.

En cavale depuis la frappe policière SharQc en 2009, les Hells Angels du chapitre South Michel Bergeron et Gaétan Brisebois ont vu les procédures judiciaires les ciblant être abandonnées à la demande du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), le 28 octobre, devant la Cour supérieure du Palais de justice de Montréal.


Au total, l’avortement des procédures judiciaires concernant une accusation de complot pour meurtre met fin à la chasse à l’homme entreprise auprès de sept personnes associées aux Hells Angels, toujours au large.

Outre Michel Bergeron et Gaétan Brisebois, deux membres du chapitre South qui habitaient à l’époque dans la région maskoutaine, Antonio Costella (chapitre South), Luc Émond (chapitre de Montréal), Marcellin Morin (section de Trois-Rivières), Marc Bordage (section de Québec) et Mario Bergeron (chapitre de Québec) étaient ciblés par cette accusation, a rapporté La Presse. Ce dernier serait mort, mais son corps n’a jamais été retrouvé et son décès n’a jamais été confirmé par les autorités.

Un porte-parole du DPCP a indiqué que les procédures ont été arrêtées parce qu’il n’y avait plus la conviction d’en arriver à des condamnations. Au départ, ces sept membres des Hells Angels étaient accusés de 29 chefs allant du complot au meurtre et du trafic de stupéfiants au gangstérisme. La liste s’était ensuite réduite à une seule accusation de complot général pour meurtre. Les autorités n’ont jamais réussi à leur mettre la main au collet.

En lien avec l’opération SharQc, le Maskoutain Sylvain Tétreault avait plaidé coupable à un chef de complot pour meurtre en mars 2015. Il n’avait été condamné qu’à un jour de détention en raison d’une peine provisoire de 108 mois qu’il avait purgée, selon les informations obtenues par LE COURRIER auprès du greffe du Palais de justice de Montréal. Il était lui aussi visé au préalable par 29 chefs d’accusation, mais un arrêt des procédures avait été signifié peu de temps après son arrestation en juillet 2014 puisque les accusations ne le concernaient pas. L’accusation pour laquelle il a plaidé coupable avait été déposée contre lui en décembre 2014. Selon La Presse, Tétreault était présent dans la salle le 28 octobre lors de la formulation de la demande d’arrêt des procédures contre les sept Hells Angels cités plus haut.

Un autre Maskoutain bien connu, Éric Bouffard, serait selon toute vraisemblance libre depuis janvier. Visé également par l’opération SharQc, il avait été arrêté en France avant d’être extradé, puis emprisonné au Canada à l’automne 2009. En mars 2015, il avait été condamné à 12 ans et 7 mois de pénitencier, mais la Cour a déterminé qu’il ne lui restait que neuf mois à purger en raison de sa détention provisoire. Bouffard avait été impliqué au sein des défunts Chiefs de Saint-Hyacinthe, l’équipe de hockey qui a évolué dans la Ligue nord-américaine lors de la saison 2008-09.

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