28 novembre 2013 - 00:00
ProCheer veut aussi son local permanent
Par: Maxime Prévost Durand
Directrice générale de ProCheer, un OSBL reconnu par la Ville de Saint-Hyacinthe, Jessika Gardner souhaite qu'on lui trouve un local permanent pour ses activités. Présentement, le club de cheerleading monte et démonte son plateau d'entraînement chaque semaine à la Polyvalente Hyacinthe-Delorme.

Directrice générale de ProCheer, un OSBL reconnu par la Ville de Saint-Hyacinthe, Jessika Gardner souhaite qu'on lui trouve un local permanent pour ses activités. Présentement, le club de cheerleading monte et démonte son plateau d'entraînement chaque semaine à la Polyvalente Hyacinthe-Delorme.

Directrice générale de ProCheer, un OSBL reconnu par la Ville de Saint-Hyacinthe, Jessika Gardner souhaite qu'on lui trouve un local permanent pour ses activités. Présentement, le club de cheerleading monte et démonte son plateau d'entraînement chaque semaine à la Polyvalente Hyacinthe-Delorme.

Directrice générale de ProCheer, un OSBL reconnu par la Ville de Saint-Hyacinthe, Jessika Gardner souhaite qu'on lui trouve un local permanent pour ses activités. Présentement, le club de cheerleading monte et démonte son plateau d'entraînement chaque semaine à la Polyvalente Hyacinthe-Delorme.

Le club de cheerleading maskoutain ProCheer a suivi avec attention l'évolution du projet de réaménagement du Stade C.-A.-Gauvin en centre multisports, où sera entre autres logé le club de gymnastique Gymnaska-Voltigeurs. Il aurait bien aimé pouvoir partager des installations permanentes avec la gymnastique, mais il a dû se rendre à l'évidence qu'il était impossible de faire cohabiter les deux organismes.

Même si les deux organismes ont besoin d’appareils semblables, leur utilisation des mêmes plages horaires ainsi que le volume trop important d’athlètes dans chacun des clubs rendent impossible le partage d’un local. C’est la réflexion de la directrice générale de ProCheer, Jessika Gardner.

ProCheer, un organisme sans but lucratif (OSBL) reconnu et subventionné par la Ville de Saint-Hyacinthe, souhaite maintenant interpeller la Ville, affirmant qu’il aimerait pouvoir bénéficier d’installations permanentes qui lui seraient propres, au même titre que la gymnastique. Présentement, ses activités se tiennent la fin de semaine, du vendredi soir au dimanche soir, dans le gymnase de la Polyvalente Hyacinthe-Delorme, local prêté gratuitement par Saint-Hyacinthe.Le hic avec l’utilisation des installations de la PHD? Chaque vendredi soir, les athlètes de la catégorie Mom and Dad (adultes) doivent installer l’équipement dans le gymnase, alors que le dimanche soir à 21 h 30, les cheerleaders du groupe International (jeunes adultes) doivent ranger l’équipement, après leur pratique d’une durée de trois heures, dans le petit espace de rangement qui leur est attribué. Un travail qui prend près d’une heure chaque fois.« On est tannés, vraiment tannés, de devoir entrer et sortir l’équipement chaque semaine. On perd même certains membres à cause de ça, parce qu’ils sont tannés de monter et démonter le plancher de cheerleading », grogne Jessika Gardner. Souriante et avec les yeux illuminés lorsqu’elle parle de son sport, la DG perd le sourire lorsqu’on lui parle de cette réalité. Mais ce n’est pas simplement parce qu’ils doivent continuellement manipuler le matériel pour former leur plateau d’entraînement. « Dès qu’il y a une activité autre à la Polyvalente la fin de semaine et que les gymnases doivent être utilisés, on se fait tasser parce que la commission scolaire a priorité. On doit alors annuler les entraînements à la dernière minute. De plus, il est fréquent que ces conflits d’horaires surviennent juste avant une compétition. »Le manque d’espace de rangement – un espace leur est fourni entre le gymnase vert et la palestre – lui fait également désirer un local propre à ProCheer. « L’espace de rangement est plein à craquer, on ne peut plus acheter d’équipement. Notre floor d’entraînement mesure 42 pi 2 , alors que ceux en compétition mesurent 60 pi 2 . On aimerait bien acheter plus d’équipement afin d’offrir un plancher d’entraînement de compétition à nos athlètes, mais on n’a plus de place pour en ajouter », peste-t-elle. Parmi les tapis, les planches de tumbling ou encore les coussins de gymnastique entreposés dans le local de rangement, on retrouve des bannières. Plusieurs bannières. Elles sont accrochées, un peu cachées de la vue de tous. Sur une étagère, on peut y trouver aussi quelques trophées. « Je crois que nous sommes le club qui se classe le mieux parmi les clubs civils sur la Rive-Sud de Montréal, soutient Jessika Gardner. On s’illustre autant au Canada qu’à certaines compétitions aux États-Unis. »Plus de 178 athlètes s’alignent avec le club de cheerleading cette saison, dont plus de 90 % sont des Maskoutains. C’est une soixantaine d’athlètes de plus que l’an dernier. « Certains nous demandent s’il est possible d’avoir des cours en soirée durant la semaine, mais on ne peut pas parce que les gymnases ne sont pas disponibles pour nous. » Jessica Gardner plaide que si ProCheer avait son propre local, ce genre de situation n’arriverait pas et le club pourrait ainsi prendre plus d’expansion.Le club de cheerleading, sachant que les locaux du Pavillon des Pionniers allaient être laissés libres par Gymnaska-Voltigeurs, s’est informé sur les coûts de location, mais juge que c’est au-dessus de ses moyens.Du côté de la Ville, on affirme qu’il n’est pas dans les plans de leur trouver un local permanent prochainement. « Plusieurs organismes n’ont pas de local qui leur est propre, rappelle Chantal Frigon, directrice générale adjointe de la Ville. Dans un monde idéal, on aimerait bien qu’ils aient chacun leur local, mais ce n’est pas le cas présentement. Ce qu’on souhaite avant tout, c’est leur permettre d’avoir des locaux gratuits. »

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