14 décembre 2017 - 00:00
Le PTI 2018-2019-2020 
PTI : une pause dans les grands projets
Par: Benoit Lapierre
La Ville revient également avec l’idée d’installer un panneau d’affichage électronique en bordure de l’autoroute 20, avec la participation d’un partenaire privé qui assumerait 50 % de la facture.  Photo François Larivière - Le Courrier

La Ville revient également avec l’idée d’installer un panneau d’affichage électronique en bordure de l’autoroute 20, avec la participation d’un partenaire privé qui assumerait 50 % de la facture. Photo François Larivière - Le Courrier

La Ville revient également avec l’idée d’installer un panneau d’affichage électronique en bordure de l’autoroute 20, avec la participation d’un partenaire privé qui assumerait 50 % de la facture.  Photo François Larivière - Le Courrier

La Ville revient également avec l’idée d’installer un panneau d’affichage électronique en bordure de l’autoroute 20, avec la participation d’un partenaire privé qui assumerait 50 % de la facture. Photo François Larivière - Le Courrier

Beaucoup d’interventions en entretien, mais peu de projets d’envergure en développement. Voilà comment on pourrait résumer le nouveau programme triennal d’immobilisations (PTI) de la Ville de Saint-Hyacinthe. Il annonce des investissements totaux de 106,7 M$ réalisables au cours des trois prochaines années, dont 31,2 M$ en 2018 à travers 141 projets.


Voilà qui contraste avec les investissements records de 70,5 M$ qui étaient au menu de l’année 2017, alors qu’une dépense de 30 M$ avait été annoncée pour le projet d’étagement ferroviaire du boulevard Casavant Ouest, et une autre de 14,5 M$ pour la mise aux normes de l’usine de filtration. On se souviendra que, pour ces deux projets, la Ville a pu toucher des subventions totalisant 20 M$, dont 12 M$ pour l’usine, grâce à des contributions des deux gouvernements.
On ne verra rien de tel l’an prochain, la Ville ne prévoyant pas recevoir plus de 8,8 M$ en subventions. Pour réaliser son plan, elle puisera 16,5 M$ à même ses propres fonds et empruntera à court terme plus de 5 M$, principalement pour ses travaux de pavage, trottoirs et bordures (3,5 M$). Des riverains et des tiers contribueront pour 900 000 $.
Saint-Pierre Ouest
Du côté des infrastructures, c’est la desserte en égout et aqueduc d’un dernier segment de la rue Saint-Pierre Ouest qui vient en tête de liste des projets les plus coûteux, avec son enveloppe de 5,8 M$. Les deux réseaux seront prolongés à partir du 4420, Saint-Pierre Ouest (Comptoir agricole de Saint-Hyacinthe) jusqu’au cours d’eau Daigneault, à l’ouest du pont Douville. La reconfiguration de l’intersection Saint-Pierre Ouest et Grand rang Saint-François (route 235) est prévue dans le cadre du même projet. Celui-ci permettra la desserte de plusieurs propriétés de la rue Saint-Pierre Ouest qui n’étaient toujours pas raccordées à l’égout,de même que la poursuite de l’urbanisation du Domaine sur le vert. La Ville consacrera elle-même 3 748 352 $ au projet, tandis que la contribution des riverains s’établit à 600 000 $. Dans ce dossier, la Ville profitera d’un retour de 1 451 648 $ sur le produit de la taxe sur l’essence et la contribution du Québec (TECQ). Ce projet en annule un autre de 4,47 M$ qui devait se réaliser en 2017 et qui aurait consisté à faire passer sous le lit de la rivière, vers Saint-Pierre Ouest, une conduite d’amenée d’eau et une conduite de refoulement d’eaux usées. Le directeur général, Louis Bilodeau, a expliqué que la Ville avait trouvé une solution moins compliquée pour prolonger ses réseaux dans le secteur.
La Ville a aussi inscrit pour l’an prochain une dépense de 5 M$ destinée à augmenter la capacité de l’usine d’épuration. « On s’approche du débit de conception de l’usine. On doit ajouter de nouveaux équipements dans les bassins », a indiqué M. Bilodeau. Pour ce projet, la Ville est en attente d’une subvention de 4,15 M$ (83 %) en provenance du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées, financé par Québec et Ottawa, ce qui lui laisserait une part de 850 000 $ à financer par emprunt à court terme.
Le remplacement d’infrastructures dans le secteur des rues Brabant, Jolibois et Archambault est un autre projet majeur de 2018, dont le coût est estimé à 3 914 728 $. Là aussi, la Ville profitera du Programme sur la TECQ et obtiendra dans ce cas une aide de 2 088 500 $. La réhabilitation d’une conduite d’aqueduc dans l’avenue Trudeau entre Picard et Choquette (550 000 $), des inspections de conduites par caméras (300 000 $) et l’évaluation des débits des bassins versants (300 000 $) complètent les principales interventions de 2018.
Au chapitre de la gestion municipale, on note que la Ville réserve une somme de 3,3 M$ à de nouvelles acquisitions d’immeubles en 2018. L’enveloppe « acquisitions » de 2017 était de 3,5 M$ et comme les achats ont été nombreux ces derniers mois, elle y est passée au complet, acquiesce M. Bilodeau.
Les autres projets de la catégorie sont nombreux, mais plus modestes. Une somme de 700 000 $ est allouée à de nouveaux aménagements cyclables, notamment le long de la rue Martineau, près du parc Les Salines. La Ville revient également avec l’idée d’installer un panneau d’affichage électronique en bordure de l’autoroute 20, avec la participation d’un partenaire privé qui assumerait 50 % de la facture. Il s’agit d’un investissement non réalisé en 2107 dont le coût vient de passer de 400 000 $ à 600 000 $. C’est aussi en 2018 que pourrait finalement être aménagée, au coût de 472 000 $, la placette commémorative du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment.
La Ville entend aussi réaménager le parc Benoit-Létourneau, dans Saint-Joseph, et y ajouter des jeux d’eau (390 000 $), consacrer 350 000 $ à l’enfouissement du réseau d’Hydro-Québec sur Daniel-Johnson Ouest, près du boul. Laframboise (350 000 $), procéder à d’autres dépenses pour le Centre des congrès (275 000 $), installer des feux de circulation sur Daniel-Johnson Ouest vis-à-vis la sortie no 4 des Galeries St-Hyacinthe (220 000 $), remettre en état les courts de tennis du parc Aquinois (175 000 $), meubler la plage urbaine de la piscine Laurier (100 000 $) et installerquatre bornespour véhicules électriques (80 000 $), deux près du Centre de congrès, une au Parc Les Salines et une autre au Marché public. 

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