Son petit manège dure depuis un bon bout de temps. Le conseiller de La Providence a parfois l’appui d’un collègue ou deux, mais il ne réussit jamais à infirmer la décision. Il faut dire que des conseillers siègent aux comités de sélection qui recommandent une candidature au conseil. Il serait donc mal venu pour ceux qui délèguent cette responsabilité de refuser toutes les suggestions qui arrivent à la table du conseil. Dommage que M. Barré n’ait pas les disponibilités pour siéger aux comités de sélection.
Selon ce qu’a dit le maire Claude Corbeil lors de la rencontre citoyenne à La Providence, 62 % des embauches effectuées à la Ville depuis cinq ans auraient favorisé des Maskoutains. Ce chiffre n’a malheureusement pas été ventilé et vérifié. On ignore si l’échantillon concerne tous les types d’emplois, considérant qu’il n’y a pas grand mérite à offrir un poste de brigadier scolaire à un résidant de Saint-Hyacinthe. Et on ne sait pas non plus ce que pensent nos élus de ce 62 %. S’en désolent-ils? S’en réjouissent-ils? Disons qu’il y a de la place pour amélioration, même si légalement, on ne peut pas avantager ou écarter des gens en fonction de leur lieu de résidence. Le plus désolant, c’est de ne pas réussir à convaincre ces employés de l’extérieur de s’établir chez nous par la suite.
En passant, la conseillère Linda Roy s’est levée après M. Barré pour manifester son opposition à l’embauche d’une secrétaire provenant de Chambly, le 4 juin. On croyait que le propos de M. Barré avait réussi à l’atteindre et à en faire une alliée.
Sauf que lundi soir, il s’est à nouveau levé pour s’opposer à l’embauche d’un travailleur de Wickham pour combler un poste de la voirie locale. M. Barré a été le seul à le faire, Mme Roy restant bien sagement assise et silencieuse.
Décidément, cette conseillère n’est pas facile à suivre…