Le corps d’un enfant de trois ans échoué sur une plage. Des fils barbelés acérés pour repousser les réfugiés, des milliers et des milliers de sans-abris en marche sur des routes en Europe. Des millions de réfugiés cantonnés dans des abris de fortune au Moyen-Orient, en Afrique ou ailleurs.
Devant cette situation, le pape François a appelé à leur donner une espérance concrète. Nous ne pouvons pas seulement dire « courage, patience! » Il a demandé à chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère et sanctuaire de toute l’Europe à accueillir une famille de réfugiés, à commencer par le diocèse de Rome.
Et nous que pouvons-nous faire? Déjà ici, des familles se sont unies pour parrainer des familles de réfugiés, des communautés religieuses veulent aussi ouvrir leurs portes. Nous nous rappelons la vague de générosité qui, au début des années ’70 a permis à des centaines de Vietnamiens de venir ici. Tout est possible si nous nous y mettons. Nous ne pouvons oublier les paroles de Jésus qui a dit : « j’étais un étranger et vous m’avez accueilli ». (Mt 25, 35)
Nous sommes en pleine campagne électorale, c’est un bon moment pour demander aux candidats quelle est la politique de leur parti devant cette situation dramatique.
Une certitude nous habite, nous pouvons faire plus. En un jour l’Allemagne a reçu 10 000 réfugiés et nous, nous en accueillerons combien dans les mois qui viennent?