18 avril 2013 - 00:00
Statistiques de ventes résidentielles à Saint-Hyacinthe
Ralentissement au premier trimestre de 2013
Par: Le Courrier
Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe indique que 150 ventes de propriétés résidentielles ont été conclues au premier trimestre de 2013 dans l’agglomération de Saint-Hyacinthe, une diminution de 10 % par rapport au premier trimestre de 2012.

De janvier à mars 2013, le nombre de ventes d’unifamiliale a reculé de 14 %, avec un total de 90 transactions. Quant aux ventes de copropriétés, elles ont aussi connu une diminution, de l’ordre de 8 % par rapport au même trimestre l’an dernier.

« L’année 2013 a débuté sur la même note que l’année 2012 s’est terminée, alors que les ventes s’étaient également repliées de 10 % au quatrième trimestre », fait remarquer Pierre Tanguay, président de la Chambre immobilière de Saint-Hyacinthe et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) pour cette région. « Cela n’a toutefois pas empêché les prix de vente de connaître une appréciation notable », ajoute-t-il. Le prix médian des maisons unifamiliales vendues au premier trimestre de 2013 a augmenté de 8 % par rapport au premier trimestre de 2012, pour atteindre 210 000 $. Celui des copropriétés a lui aussi crû de 8 %, pour atteindre 162 588 $. Le délai de vente moyen des unifamiliales est demeuré relativement stable à 92 jours, tandis que celui des copropriétés a connu une hausse de 53 jours, avec un délai moyen de 173 jours. Par ailleurs, le marché de l’unifamiliale demeure équilibré, tandis que celui de la copropriété est à l’avantage des acheteurs depuis l’été 2012.

Ralentissement du marché immobilier québécois au premier trimestre de 2013

Selon la base de données provinciale des courtiers immobiliers, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indique que 18 939 propriétés résidentielles ont été vendues au premier trimestre de 2013 au Québec, soit 16 % de moins que lors du même trimestre de 2012.

La baisse des ventes a été généralisée à toutes les régions métropolitaines et à la grande majorité des plus petits centres urbains de la province. Seules les agglomérations de Rouyn-Noranda (+25 %), de Salaberry-de-Valleyfield (+6 %) et de Shawinigan (+6 %) ont déjoué la tendance en affichant plutôt des augmentations. À l’inverse, les agglomérations de Sept-Îles (-36 %), de Val-d’Or (-27 %) et de Drummondville (-28 %) ont connu les diminutions de ventes les plus prononcées. À l’échelle de la province, le prix médian des unifamiliales a atteint 225 000 $, soit seulement 1 000 $ de plus que lors du premier trimestre de 2012. Les croissances de prix les plus marquées, pour l’unifamiliale, ont été enregistrées dans les agglomérations de Val-d’Or (+15 %), Saint-Lin-Laurentides (+8 %), Saint-Hyacinthe (+8 %) et Sept-Îles (+7 %). En ce qui a trait aux régions métropolitaines de recensement (RMR), c’est celle de Saguenay qui a affiché la plus forte augmentation du prix médian des unifamiliales, avec 4 %. Du côté de la copropriété, le prix médian provincial s’est élevé à 208 000 $ au premier trimestre de 2013, en hausse de 1 % par rapport à la même période un an auparavant. La croissance a surtout été importante à ce chapitre dans les agglomérations de Granby (+13 %) et de Saint-Hyacinthe (+8 %), ainsi que dans la RMR de Québec (+7 %). Le nombre de propriétés offertes était en hausse pour un 12 e trimestre consécutif, avec en moyenne 70 239 propriétés inscrites sur le système Centris au premier trimestre de 2013, une augmentation de 7 % par rapport à la même période l’année dernière. « La hausse de l’offre et la diminution des ventes ont entraîné, dans la plupart des centres urbains, une détente des conditions de marché, ce qui a ralenti la progression des prix et allongé les délais de vente moyens », explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse de marché à la FCIQ.

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