Ce rendez-vous des adeptes de musique traditionnelle s’inscrit lentement comme un incontournable des festivals de ce type au Québec selon Michel Riopel, président du comité organisateur. La dixième édition, en 2013, a été une réussite tant au niveau de la programmation annoncée que de la réponse perçue par les festivaliers.
« Ce dernier festival a été Plus que ce à quoi on s’attendait, s’enthousiasme Michel Riopel. On a eu l’idée d’immortaliser ce souvenir avec un album en direct retravaillé en studio avec Mark Busic, un professionnel de la musique traditionnelle. Les gens qui collaborent avec nous et qui prennent part à la programmation sont des musiciens exceptionnels et tellement généreux de leur temps. »L’aspect rassembleur de cet univers musical permet de réunir plus de 300 personnes par soir d’un peu partout à travers la province et même des États-Unis pendant la durée du festival.« Avec la musique traditionnelle, c’est le jour de l’an à l’année et bien plus que ça encore, parce qu’après La Bolduc et la Bottine Souriante, il y a de nouvelles tendances qui s’installent : le folk, le néorural, l’urbain, les reels, c’est en expansion! C’est seulement dommage que les radios ne puissent pas, ou n’osent pas, diffuser ça sur leur temps de diffusion. Nos groupes jouent partout ailleurs à l’année, c’est un problème qu’il faudrait régler selon moi », s’est exprimé le président du comité organisateur.
Encouragements
La municipalité de Saint-Bernard avait fait la demande d’inscrire le Festival au Prix Patrimoine de la MRC des Maskoutains. Selon les critères, notamment pour la mise en valeur et la sauvegarde des richesses patrimoniales et des savoir-faire traditionnels, le rendez-vous annuel a remporté la première place de sa catégorie.« Le Festival de musique traditionnelle de Saint-Bernard de Michaudville favorise la transmission du répertoire local et permet la subsistance de notre folklore, même chez les jeunes », a affirmé Michel Riopel.L’album Plus que… est disponible au coût de 20 $ chez Fréquences le disquaire, au Dépanneur Les Patriotes à Saint-Denis-sur-Richelieu, au bureau municipal de Saint-Bernard, au Garage Morin à Saint-Bernard et auprès des membres du comité organisateur. Tous les profits serviront à financer le festival et les organismes communautaires de la région.
