1 août 2013 - 00:00
Émilie P. Bélanger
Représenter son pays deux fois dans une même année
Par: Maxime Prévost Durand
Émilie P. Bélanger (uniforme blanc) a participé au Championnat du monde de football féminin tenu en juillet, en Finlande.

Émilie P. Bélanger (uniforme blanc) a participé au Championnat du monde de football féminin tenu en juillet, en Finlande.

Émilie P. Bélanger (uniforme blanc) a participé au Championnat du monde de football féminin tenu en juillet, en Finlande.

Émilie P. Bélanger (uniforme blanc) a participé au Championnat du monde de football féminin tenu en juillet, en Finlande.

Forte de son expérience au Championnat du monde junior de ringuette durant le temps des Fêtes, la Liboiroise Émilie P. Bélanger a eu la chance de représenter le Canada à nouveau lors d'un championnat mondial en juillet, mais cette fois dans une discipline tout autre : le football féminin.

L’athlète de 20 ans s’aligne durant l’été avec le Blitz de Montréal, seule équipe canadienne représentée dans la Independant Women Football League (IWFL). La secondeur en est seulement à sa deuxième saison avec la formation, mais ses débuts prometteurs l’an dernier lui ont permis de recevoir une invitation pour participer au camp de sélection d’Équipe Canada en vue du Championnat du monde de football féminin, disputé en Finlande.

Sélectionnée au terme du camp, la Liboiroise a épaté dès la première rencontre du Canada dans le championnat en réalisant la meilleure prestation en défensive dans une victoire contre l’Espagne de 50 à 0. Elle a alors réalisé huit plaqués, dont six en solo.« Je ne porte pas vraiment attention aux statistiques, indique Émilie P. Bélanger. Plusieurs personnes me parlaient du fait que j’avais mené pour le nombre de plaqués dans cette partie. Mon but est seulement de donner le meilleur de moi sur le terrain et d’en sortir sans avoir de regrets. »Son travail constant a aidé les Canadiennes à se rendre jusqu’à la finale. Après la victoire contre l’Espagne, le Canada a pris la mesure de la Finlande 34 à 12 dans le dernier match préliminaire, leur permettant ainsi d’affronter les Américaines pour le titre. Trop puissantes, ces dernières ont lessivé le Canada 64 à 0 pour remporter la médaille d’or.« On savait qu’elles étaient très fortes, mais en tant qu’équipe, on aurait pu livrer une bien meilleure performance. On n’aurait sûrement pas gagné le championnat, mais le pointage final aurait pu être moins sévère », croit-elle.

L’une des plus jeunes

Contrairement au championnat de ringuette, où elle oeuvrait chez les juniors, Émilie est allée jouer dans la cour des grandes cette fois avec une équipe tous âges confondus. « J’étais l’une des plus jeunes de l’équipe. Nous étions seulement trois joueuses de 20 ans. Les filles avaient en moyenne 25 ans », souligne-t-elle.

Malgré tout, elle a su bien faire sa place, tout en se démarquant. En trois parties, elle a cumulé 13,5 plaqués.Avec le bagage international acquis au début de l’année en ringuette, Émilie est arrivée plus en confiance à ce Championnat du monde de football féminin.« En ringuette, c’était la première fois que je représentais le Canada sur la scène internationale. J’étais émerveillée par toute cette expérience. Cette fois, je savais déjà à quoi m’attendre, j’étais beaucoup moins nerveuse. »Seul petit pincement au coeur, elle n’aura pas réussi à remporter la médaille d’or à chacune des compétitions, se contentant de l’argent au football. Mais avec une participation à ce championnat mondial de football féminin à seulement 20 ans, gageons qu’elle aura bien d’autres occasions d’aller chercher une médaille d’or dans cette discipline également.

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