18 octobre 2012 - 00:00
Résidence funéraire Maska en mode expansion
Par: Jean-Luc Lorry

La Résidence funéraire Maska passe en mode expansion en opérant depuis début août dans de nouveaux locaux aménagés dans l'ancien édifice de la Caisse populaire Desjardins de Douville, situé à deux pas de son précédent emplacement.

Ce réaménagement qui représente un investissement de 2,1 M$ permet à cette coopérative funéraire de gagner un espace considérable, passant de 2 000 à 12 000 pieds carrés.

« Nous souhaitions orienter notre plan d’affaires vers un complexe intégré, ajoutant aux services existants, salons, chapelle, columbarium et salle de réception. Nous proposons une formule clé en main, de plus en plus recherchée par un marché résolument tourné vers l’efficacité et la modernité », indique Gilles Cardinal, président du conseil d’administration de la Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe.Les travaux de réaménagement ont été effectués par Construction Bugère de Saint-Hyacinthe selon les plans de la firme d’architecture maskoutaine Boulianne Charpentier.La Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe a démarré ses activités en 1980 dans un sous-sol du secteur Douville et y organisait une vingtaine de funérailles par année. Aujourd’hui, la direction de la Résidence funéraire Maska affirme que le nouveau complexe est équipé pour prendre en charge annuellement jusqu’à 250 funérailles.

Campagne de financement

Pour concrétiser ce projet, une campagne de financement fût organisée en vue de récolter auprès des membres de la coopérative un montant de 150 000 $.

« Dépassant toutes nos attentes, c’est plus de 100 certificats totalisant plus de 500 000 $ de parts privilégiées de catégorie F qui ont été émis à ce jour. C’est plus de 400 % de notre objectif initial et ce n’est pas fini! », écrit le comité de financement.La Coopérative funéraire de Saint-Hyacinthe a pu compter aussi sur une contribution financière du CLD Les Maskoutains de 24 400 $ en vertu du Fonds de développement des entreprises d’économie sociale.

Crémation populaire

Selon M. Cardinal, l’incinération du défunt est une demande croissante des familles endeuillées.

En milieu rural, l’inhumation du corps au cimetière représente encore 60 % des demandes de services funéraires. « Chez nous, seulement 10 % des demandes concernent les funérailles dites traditionnelles. Un pourcentage qui pourrait augmenter dans la mesure où nos deux vastes salons peuvent recevoir des familles plus nombreuses », précise M. Cardinal. Une activité portes ouvertes destinée au public aura lieu ce dimanche de 9 h à 15 h.

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