15 novembre 2012 - 00:00
Résidence « La Joie d’y vivre » où il fait bon vivre!
Par: Le Courrier
663lv1s-residence

663lv1s-residence

On entend malheureusement trop souvent les gens se plaindre de mauvais traitements dans certaines résidences, mais le témoignage suivant va vous faire prendre conscience qu’il y a encore des gens attentionnés qui s’occupent des aînés.

Notre mère demeure à Sainte-Rosalie dans cette chaleureuse résidence, et ce, depuis trois ans. N’allez surtout pas croire que notre mère l’a eue facile. Dieu non! Nous n’allons pas énumérer les mauvais traitements subis avant de débarquer dans ce « havre de paix » car les blessures ne sont pas encore complètement cicatrisées.Depuis que cette merveilleuse équipe s’occupe d’elle avec brio, les mauvais traitements sont loin derrière elle. Tout le personnel a su redonner à notre mère un air de jeunesse, malgré ses 84 ans, elle qui est arrivée dans un piètre état.À son arrivée à 81 ans, elle en paraissait beaucoup plus. Le dos courbé, supportant le poids du monde, l’agressivité dans ses gestes et ses paroles, nous n’aurions pu imaginer une telle transformation : elle marche d’un pas décidé, rit aux éclats (et fait rire tout le monde), dégage une odeur de propreté et que dire des repas très équilibrés. Quelle transformation!Toute l’équipe est à l’écoute de chacun des résidents : ne pas lui acheter des vêtements noirs, car elle n’aime pas cette couleur, lui faire sa toilette avant qu’elle montre des signes de fatigue et place sa berçante pour qu’elle puisse voir le soleil.Madame Annie, infirmière de profession, qui est devenue la propriétaire, ne se gêne pas pour remettre son uniforme afin d’aider ses collègues, au même titre qu’auparavant.Merci à tous, autant que vous êtes, de votre précieux dévouement sans borne, de vos bons soins et surtout de l’amour que vous portez à tous vos résidents.Pour notre mère, votre maison est devenue SA maison et vous, sa FAMILLE. Nous n’avons d’autre choix que d’espérer que votre demeure sera sa dernière demeure et si c’est le cas, elle partira en paix… et nous aussi!

Céline Grégoire, Jacques et Louise ChevalierSaint-Thomas-d’Aquin

image