1 juin 2017 - 00:00
7e édition
Retour du Marché de l’art
Par: Olivier Dénommée
Les toiles de Sophie Côté ne sont plus à O en art, mais il sera possible d’en voir quelques-unes au Marché de l’art dès le samedi 3 juin.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les toiles de Sophie Côté ne sont plus à O en art, mais il sera possible d’en voir quelques-unes au Marché de l’art dès le samedi 3 juin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les toiles de Sophie Côté ne sont plus à O en art, mais il sera possible d’en voir quelques-unes au Marché de l’art dès le samedi 3 juin.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les toiles de Sophie Côté ne sont plus à O en art, mais il sera possible d’en voir quelques-unes au Marché de l’art dès le samedi 3 juin. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Après la sixième édition du Marché de l’art l’été dernier, son avenir semblait incertain à cause de la construction entourant le marché public. Ce n’est qu’en janvier qu’il a été confirmé que l’activité pourrait se tenir tous les samedis de l’été, dès le 3 juin. LE COURRIER a rencontré l’instigatrice Sophie Côté pour parler de ses projets.


« C’est [le directeur général de la SDC] Simon Cusson qui m’a rassurée cet hiver au sujet de l’avancement des travaux au marché public. Dès que j’ai su que le Marché de l’art pourrait revenir pour une septième année, je me suis consacrée aux appels de candidatures. Mine de rien, c’est 12 samedis avec de 20 à 30 exposants à gérer! », explique Sophie Côté.

Le Marché de l’art n’a cessé de gagner en ampleur d’année en année, attirant un public grandissant qui vient découvrir les beautés du centre-ville maskoutain. « Tous les samedis, sauf pendant l’expo agricole, nous serons au marché public de 9 h 30 à 16 h. » La plupart des exposants sont issus de la grande région maskoutaine, mais la popularité de l’événement attire aussi des artistes et artisans de l’extérieur, qui amènent aussi de nouveaux visiteurs. « Ce sont des exposants de qualité que l’on a : nous ne sommes pas un marché aux puces », insiste l’artiste. 

Surtout connue pour ses verreries, Sophie Côté s’adonne depuis deux ans à la peinture avec une technique recréant le fini du vitrail. Elle a présenté des séries d’œuvres, sur le vin puis sur les femmes et la sensualité, avec sa technique qu’elle a baptisée émocru. « À ma connaissance, je suis encore la seule à utiliser une telle technique », affirme fièrement Sophie Côté, qui expose jusqu’en fin juin au Carnet noir à Acton Vale et ensuite à la Boîte aux délices à Saint-Hyacinthe. Plusieurs de ses toiles seront aussi au Marché de l’art, confirme-t-elle.

O en art

Le retour du Marché de l’art a dû changer les plans de Sophie Côté, qui s’était engagée cet automne comme partenaire du collectif O en art : le 1er mai était la dernière journée où ses œuvres y étaient accrochées. « Quand je me suis jointe à l’équipe, je ne pensais pas que le Marché reviendrait cette année. Je ne peux malheureusement pas garder les deux projets, mais O en art est un groupe qui est là pour rester et je ne resterai pas bien loin », assure l’artiste.

Le mur de Sophie Côté à O en art n’est pas resté vacant longtemps, puisque Francine DeBlois a pris sa place. « Francine n’avait pas pu se joindre au groupe plus tôt, mais lorsque j’ai annoncé que je devais me retirer, on a tout de suite pensé à elle. Elle prendra le relais, au moins pour l’été », explique-t-elle. Mme DeBlois verse dans la peinture abstraite et ses œuvres sont déjà en présentation à O en art.

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