3 octobre 2013 - 00:00
Municipales 2013
Réunir les promoteurs économiques, propose Vachon
Par: Le Courrier
Gaston Vachon croit qu'il serait bon de réunir sous le même toit les organismes voués à la promotion économique de Saint-Hyacinthe.

Gaston Vachon croit qu'il serait bon de réunir sous le même toit les organismes voués à la promotion économique de Saint-Hyacinthe.

Gaston Vachon croit qu'il serait bon de réunir sous le même toit les organismes voués à la promotion économique de Saint-Hyacinthe.

Gaston Vachon croit qu'il serait bon de réunir sous le même toit les organismes voués à la promotion économique de Saint-Hyacinthe.

Les organismes voués à la promotion économique de Saint-Hyacinthe rempliraient mieux leur mission s'ils logeaient tous sous un même toit, estime Gaston Vachon, candidat à la mairie.

Il propose donc de réunir en un même lieu le Centre local de développement Les Maskoutains (CLD) – qui cohabite déjà avec la Cité de la biotechnologie -, la Corporation de développement commercial de Saint-Hyacinthe (CDC), de même que le bureau d’un nouvel agent de développement résidentiel, un poste dont il souhaite la création.

« Il est préférable que tout le monde travaille ensemble, plutôt qu’en silo. Ce que je propose, c’est une approche systémique : il faut connaître ce que l’autre fait, supporter ce que l’autre fait, et c’est plus facile quand les ressources partagent les mêmes lieux physiques, » explique M. Vachon.Ce projet de regroupement figure dans le volet de son programme portant sur le développement économique, l’un des quatre chantiers qui le suivront à l’hôtel de ville s’il devient le prochain maire.L’ajout d’un agent de développement résidentiel à l’équipe chargée de vendre Saint-Hyacinthe constitue, pour lui, une nécessité. « Actuellement, dans le développement résidentiel, nous sommes en fin de peloton, nous sommes très peu performants. Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est parce qu’il ne reste plus de terrain. Il y a encore de huit à dix millions de pieds carrés disponibles pour la construction résidentielle », soutient-il.Afin de mieux accueillir les nouveaux Maskoutains, il suggère le recours à une « trousse d’accueil », un outil d’intégration qui a déjà été exploité en Montérégie. Il y ajouterait des réductions pour des services professionnels souvent sollicités par les arrivants, comme ceux rendus par les notaires. « Comme nous avons un parc immobilier vieillissant, on pourrait aussi donner un congé de taxe sur la rénovation résidentielle », ajoute-t-il.Pour stimuler un secteur commercial confronté à une forte concurrence, il croit que le budget alloué à la CDC – 175 000 $ – devrait être augmenté substantiellement. « À Drummondville, c’est 725 00 $, à Sherbrooke, 998 000 $, à Granby, 800 000 $ », décline-t-il. Il songe aussi à la création d’un fonds de développement commercial d’un type nouveau. « Ce serait un peu comme les cautionnements que la Ville accorde à la Cité de la biotechnologie. C’est une formule qui a bien fonctionné jusqu’ici et qui n’a rien coûté, ou presque », soutient Gaston Vachon.Dans le secteur industriel, où Saint-Hyacinthe, selon lui, fait figure de « premier de classe », le défi réside dans la création de nouveaux espaces à exploiter, notamment par la densification. « Dans le parc Théo-Phénix, il ne reste que 80 000 pieds carrés. Là, on est enclavé; d’ici un an, ce parc sera plein. » Même si des entreprises de ce secteur réclament l’élimination du passage à niveau de l’autoroute 20 et la construction d’un viaduc pour la voie ferrée qui les dessert, il ne croit pas qu’il appartienne à la Ville d’investir dans un tel projet. Et le train de banlieue? « Il y a beaucoup de choses à régler, mais c’est un incontournable : il va finir par arriver à Saint-Hyacinthe », répond-il.Enfin, il croit beaucoup dans la formation sur mesure pour assurer la relève dans l’emploi. « Il faut miser sur le recrutement et la formation de la main-d’oeuvre. Parcours-formation (service aux entreprises de la Commission scolaire) et Synor (Cégep de Saint-Hyacinthe), c’est le top dans ce domaine et c’est clair que la Ville doit les supporter. »

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