13 novembre 2014 - 00:00
Enseignant à l’EPSH
Robin Castonguay, nouveau visage de la santé et sécurité en milieu scolaire
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
L’enseignant en charpenterie-menuiserie de l’EPSH, Robin Castonguay, espère améliorer la santé et la sécurité au travail en partageant son histoire dans la nouvelle campagne publicitaire de la CSST.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’enseignant en charpenterie-menuiserie de l’EPSH, Robin Castonguay, espère améliorer la santé et la sécurité au travail en partageant son histoire dans la nouvelle campagne publicitaire de la CSST. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’enseignant en charpenterie-menuiserie de l’EPSH, Robin Castonguay, espère améliorer la santé et la sécurité au travail en partageant son histoire dans la nouvelle campagne publicitaire de la CSST.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’enseignant en charpenterie-menuiserie de l’EPSH, Robin Castonguay, espère améliorer la santé et la sécurité au travail en partageant son histoire dans la nouvelle campagne publicitaire de la CSST. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Témoin d’un grave accident dans sa salle de cours, l’enseignant de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe (EPSH), Robin Castonguay, avait pris la résolution de ne plus jamais revivre une telle situation dans le cadre de son travail. Depuis quelques jours, il fait monter d’un cran son engagement en partageant son histoire aux côtés du comédien et porte-parole Claude Legault dans la nouvelle offensive publicitaire de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

Enseignant en charpenterie-menuiserie, Robin Castonguay supervisait 24 étudiants dans l’atelier de formation de l’EPSH lorsque l’un d’entre eux s’est coupé un doigt sur un banc de scie, il y a une dizaine d’années.

« Il y avait des élèves qui criaient et d’autres qui s’évanouissaient à la vue du sang. Ça n’avait aucun bon sens de vivre une situation comme celle-là, alors je me suis dit qu’il fallait revoir les techniques d’enseignement pour qu’elles reflètent mieux la santé et la sécurité au travail (SST) », explique M. Castonguay.

Il s’est alors attelé à la tâche en créant de toutes pièces un cours en SST pour les futurs enseignants en milieu professionnel, une formation qu’il offre à l’Université de Sherbrooke et pour laquelle il a remporté le prix Leader en SST, remis par la CSST en 2014.

« Le plus gros défi est que les élèves enseigneront dans tous les volets de la formation professionnelle, mais les notions peuvent facilement s’adapter en fonction de chacun des centres de formation où travailleront les futurs profs », indique l’enseignant de l’EPSH, heureux de l’effet multiplicateur qui se dégage de son cours.

Conscient que son milieu de travail comporte toujours des risques, Robin Castonguay se réjouit de constater qu’ils sont à la baisse depuis les dernières années. Diverses améliorations en SST ont d’ailleurs été apportées à l’EPSH à la demande du Maskoutain d’adoption telles que des protections sur les bancs de scie ou encore un mur d’ancrage pour éviter les chutes sur les échafaudages.

« Après l’accident, je me suis beaucoup remis en question. Mais, je me rends compte que ce que je fais aujourd’hui, je le fais mieux qu’avant. Si je peux faire diminuer le nombre d’accidents, ce sera ma contribution à la société. »

Pour la CSST, Robin Castonguay était un « porte-parole de choix reconnu par son milieu, souligne la communicatrice, Nathalie Dufour. Nous avons choisi de terminer la campagne publicitaire avec Robin, car il représente une solution. Plutôt que d’être réactif aux dangers, il essaie d’être proactif ».

Le témoignage de Robin Castonguay sera diffusé dans les médias nationaux jusqu’au 16 novembre et pourra par la suite être consulté sur le site Internet sionsavait.ca.

Pour la région de la Yamaska, en 2013, 134 travailleurs du domaine de l’enseignement ont subi des lésions, dont 7 avaient 24 ans et moins.

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