« Si on considère la perspective d’économies sur certains projets en immobilisations, nous pourrions être en mesure, sauf imprévu, de compléter l’exercice financier avec un surplus avoisinant 2 275 000 $ », a-t-il déclaré.
En prévision de 2012, la Ville avait adopté un budget de 81,8 millions $. Mais elle devrait réaliser des recettes supplémentaires de 2 694 2000 $, grâce entre autres à des revenus supplémentaires de 697 500 $ générés par les taxes, de 148 600 $ en droits de mutation sur les transactions immobilières, de 507 000 $ en transferts du gouvernement du Québec et de 740 000 $ en raison de mesures d’allègement en lien avec le régime de retraite. Tous ces revenus additionnels couvrent largement des dépenses excédentaires de l’ordre de 376 100 $.Le maire Bernier a aussi rappelé que la Ville devait, en 2012, réaliser le plan d’investissements le plus ambitieux de son histoire, estimé à 69,2 millions $. Il reconnaît que ce plan incluait des travaux qui ne se sont pas réalisés ou qui l’ont été en partie seulement, comme ceux évalués à 38,7 millions $ de la phase II du projet de biométhanisation (usine d’épuration). Ce projet, a-t-il dit, a démarré plus lentement que prévu en raison d’un retard dans la confirmation de l’aide financière gouvernementale.Parmi les réalisations importantes de 2012, il retient entre autres la réfection du boul. Casavant Ouest, de l’avenue Pratte au boul. Laframboise, le prolongement de l’égout sanitaire le long du boul. Laurier Ouest, le remplacement de nombreux regards d’égout en brique désuets et de bouches d’incendie, de même que d’une vieille conduite d’aqueduc sous la voie ferrée du CN, entre l’avenue Saint-Louis et la rue Yamaska, la réfection du pavillon communautaire Christ-Roi et la prise en charge du couvent La Métairie.
Salaires
Comme le veut la loi, M. Bernier a terminé son traditionnel discours d’avant-budget en faisant état de la rémunération des élus.
Les conseillers municipaux touchent un salaire de base de 23 184,96 $ auquel s’ajoute une allocation de dépenses non imposable de 11 592,48, ce qui leur procure 34 777,44 $ au total. En tant que représentants de Saint-Hyacinthe au conseil d’administration de la Régie régionale d’Acton et des Maskoutains, Louise Arpin et Guylain Coulombe reçoivent en plus un salaire de 674,30 $ et une allocation de dépenses de 337,15 $, ce qui leur rapporte 1 011,45 $ s’ils assistent aux 11 réunions prévues dans l’année (91,95 $ par réunion). Mais comme ils siègent aussi au conseil exécutif de la Régie, ils peuvent toucher une deuxième compensation annuelle de 1 011 $. En leur absence, ce sont leurs remplaçants, Bernard Barré et Sylvain Savoie, qui reçoivent le jeton de présence de 91,95 $.Quant au maire, son salaire de base de situe à 81 226,44 $ et son allocation de dépenses, à 15 309,96 $. En tant que conseiller à la MRC Les Maskoutains, il a droit à un salaire additionnel de 6 584,52 $, mais non pas à une autre allocation de dépenses, car sur ce plan, le plafond dans son cas est atteint à la Ville de Saint-Hyacinthe.Enfin, en tant que membre du conseil d’administration de la Conseil intermunicipal de transport de la Vallée du Richelieu (CITVR), où il siège à titre de président, Claude Bernier reçoit un salaire de base de 1 403,40 $ et un jeton de présence de 935,60 $ par réunion. Comme il assiste à 10 rencontres officielles par année sur près de 25 au total, son salaire au CITVR peut s’élever à 10 759,40 $. En tant que maire, la somme totale de ses émoluments peut donc atteindre 113 880,32 $.M. Bernier assiste à presque toutes ses réunions tant à la MRC qu’au CITVR et lorsqu’il s’absente, c’est le conseiller Bernard Barré qui est désigné pour le remplacer.
