9 février 2017 - 00:00
Biométhanisation
Saint-Hyacinthe et les Fermes Burnbrae s’entendent pour trois ans 
Par: Benoit Lapierre
Le  maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et la directrice de l’usine d’Upton des Fermes Burnbrae, Julie Dugal, ont signé l’entente de trois ans par laquelle l’entreprise s’engage à envoyer à la biométhanisation quelque 10 000 tonnes de résidus organiques par année.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et la directrice de l’usine d’Upton des Fermes Burnbrae, Julie Dugal, ont signé l’entente de trois ans par laquelle l’entreprise s’engage à envoyer à la biométhanisation quelque 10 000 tonnes de résidus organiques par année. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le  maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et la directrice de l’usine d’Upton des Fermes Burnbrae, Julie Dugal, ont signé l’entente de trois ans par laquelle l’entreprise s’engage à envoyer à la biométhanisation quelque 10 000 tonnes de résidus organiques par année.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et la directrice de l’usine d’Upton des Fermes Burnbrae, Julie Dugal, ont signé l’entente de trois ans par laquelle l’entreprise s’engage à envoyer à la biométhanisation quelque 10 000 tonnes de résidus organiques par année. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville de Saint-Hyacinthe progresse dans sa recherche de quantités importantes d’intrants organiques pour alimenter adéquatement son système de biométhanisation de 85 M$, en vue de la production de gaz naturel.


Elle vient de conclure une entente de trois ans avec les Fermes Burnbrae, une entreprise canadienne de transformation d’œufs qui s’engage à lui fournir annuellement quelque 10 000 tonnes de résidus alimentaires en provenance de ses installations d’Upton. 

La Ville a annoncé la nouvelle par voie de communiqué, ce qu’elle avait fait aussi à la signature d’ ententes sur desrésidus organiques précédemment conclues avec Sanimax (21 000 tonnes), Agropur (6500 tonnes), Liberté (6500 tonnes) et les Services environnementaux Richelieu (6000 tonnes). À ce jour, la Ville n’a apporté aucune précision de nature monétaire au sujet des ententes avec ses partenaires.

Jointe par LE COURRIER, la directrice de l’usine des Fermes Burnbrae, Julie Dugal, a précisé que l’entente portait sur le traitement de rejets liquides. « Ce sont les boues déshydratées qui résultent du traitement des eaux usées de l’usine. Jusqu’ici, on les envoyait au champ ou vers une plate-forme de valorisation. Mais les champs ne sont pas toujours disponibles et pour la valorisation, c’est plus loin. Pour nous, il y a un gain, c’est plus simple et plus économique. »

L’accord signé avec Les Fermes Burnbrae porte donc à 50 000 tonnes la quantité annuelle de résidus solides et liquides en provenance de l’industrie agroalimentaire qui seront traités par biométhanisation. Les boues d’épuration (18 000 tonnes) et le contenu des bacs bruns de la collecte sélective (10 200 tonnes) complètent pour le moment les approvisionnements assurés, soit 78 200 tonnes.

Comme la capacité annuelle de traitement des installations de biométhanisation atteindra 192 850 tonnes une fois rodés tous les nouveaux équipements de la station d’épuration, c’est près de 115 000 tonnes d’intrants que la Ville devra encore trouver pour être en mesure d’atteindre ses objectifs avec le biogaz transformé en biométhane.

« Le projet à terme permettra de réduire les gaz à effet de serre de 49 111 tonnes en équivalent CO2. Il génèrera des économies annuelles d’environ 1,5 M$ en transport et en enfouissement des boues et de 500 000 $ en chauffage des bâtiments. Lorsque l’usine sera pleinement fonctionnelle, elle produira environ 16 millions de mètres cubes de gaz naturel renouvelable par année. Elle (la Ville) en utilisera 1,25 million pour ses propres besoins et revendra les surplus à Gaz Métro », conclut le communiqué.

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