10 octobre 2013 - 00:00
Palmarès des municipalités
Saint-Hyacinthe fait belle figure
Par: Jean-Luc Lorry
À trois semaines des élections municipales, Saint-Hyacinthe fait belle figure au Palmarès annuel des municipalités du Québec établi par le Centre sur la productivité et la prospérité (CPP) de HEC Montréal.

La Ville occupe la troisième place sur les neuf municipalités de 50 000 à moins de 100 000 habitants admissibles dans cette catégorie.

À l’échelle provinciale, Saint-Hyacinthe qui compte 53 131 habitants se classe au 263 e rang sur les 686 municipalités répertoriées par le CPP. La Ville de Saint-Pie est la seule municipalité de la MRC des Maskoutains à apparaître dans le top 50 (50 e rang). Les municipalités sont classées par rapport aux coûts de 11 services municipaux. Sur l’ensemble, les coûts pour un citoyen de Saint-Hyacinthe sont inférieurs de 8 % (score global) par rapport au coût moyen des services offerts par les municipalités de taille similaire selon les données de l’année 2011.Au classement général des neuf municipalités de 50 000 et 100 000 habitants, Drummondville se classe première en obtenant un score global inférieur à 18 % suivie par la Ville de Granby qui affiche un score global inférieur à 13 %. La Ville de Saint-Jérôme occupe le dernier rang avec 31 %. « Nous sommes bien contents et fiers du classement de Saint-Hyacinthe », commente le maire de Saint-Hyacinthe Claude Bernier. « Ce sont des indicateurs généraux. Je pense qu’il est difficile de comparer les coûts des services entre municipalité sans considérer le niveau de service offert par chacune. Il existe une différence entre une ville comme la nôtre âgée de 265 ans et des municipalités plus jeunes comme Sainte-Julie », poursuit-il.

Endettement de Saint-Hyacinthe

Dans le tableau illustrant la dette à long terme à la charge des citoyens, Saint-Hyacinthe se classe en première position avec un montant de 1 287 $ sur une moyenne de 2 783 $.

« Ce classement relatif à l’endettement démontre que Saint-Hyacinthe obtient le ratio le plus faible entre sa dette versus sa richesse foncière. Nous pourrions en déduire qu’elle est la moins endettée des municipalités de taille comparable », analyse Robert Gagné, directeur du CPP. Au dernier bilan financier de la Ville, la dette se chiffre à 32,1 M$.Au chapitre de la gestion de l’eau, la Ville glisse de quelques places. Elle occupe le 8 e rang pour le coût de traitement d’un mètre cube d’eau potable et le 7 e rang pour le coût de traitement d’un mètre cube d’eau usée. Le maire Bernier justifie ce classement par l’âge avancé des infrastructures urbaines. « Même si nous remplaçons progressivement le réseau de distribution d’eau, certaines conduites ont plus de 60 ans », illustre Claude Bernier.

image