14 juin 2012 - 00:00
Saint-Hyacinthe met la main sur neuf défibrillateurs externes automatisés
Par: Le Courrier
La Ville de Saint-Hyacinthe a fait l'acquisition de neuf défibrillateurs externes automatisés (DEA), installés dans divers endroits publics.

La Ville de Saint-Hyacinthe a fait l'acquisition de neuf défibrillateurs externes automatisés (DEA), installés dans divers endroits publics.

La Ville de Saint-Hyacinthe a fait l'acquisition de neuf défibrillateurs externes automatisés (DEA), installés dans divers endroits publics.

La Ville de Saint-Hyacinthe a fait l'acquisition de neuf défibrillateurs externes automatisés (DEA), installés dans divers endroits publics.

La Ville de Saint-Hyacinthe vient tout juste de s'équiper de neuf défibrilateurs externes automatisés (DEA) afin d'offrir un outil efficace en cas d'arrêts cardiaques.

On retrouve ces appareils dès maintenant au Centre aquatique Desjardins, au Centre des arts Juliette-Lassonde, au parc Les Salines, aux stades L.-P.-Gaucher et C.-A.-Gauvin ainsi qu’au Pavillon de la Jeunesse. Trois véhicules d’intervention du service de Sécurité incendie en possèdent également.

Trois partenaires ont commandité cette initiative de la Ville, soit la Fondation des maladies du Coeur, la Fondation Cardio Montérégienne et la compagnie d’ambulance de Saint-Hyacinthe Dessercom. Ils offrent chacun un DEA afin de soutenir le projet, une contribution estimée à 1 200 $ par unité. De son côté, la Ville assume les coûts des six autres DEA en plus des cabinets d’installation fixés au mur, investissant un total de près de 14 500 $.« Avoir recours aux techniques de RCR et au DEA augmente de 50 % les chances de survie d’une personne subissant un malaise cardiaque », souligne Michel Viau, directeur-adjoint Affaires Santé et Recherche de la Fondation des maladies du coeur, rappellant l’importance d’un appareil comme le défibrillateur externe automatisé.L’appareil permet pratiquement à n’importe qui de donner les bons soins rapidement à quiconcque étant victime d’un arrêt cardiaque. Le DEA dicte la procédure à suivre pour analyser si la personne souffre bel et bien en arrêt cardiaque. Des électrodes peuvent être utilisées afin d’analyser le rythme cardiaque et l’activité électrique du coeur. Il est également indiqué l’endroit précis où les placer à l’aide d’un pictogramme. Bref, un outil pouvant être aussi bien utilisé par le personnel qualifié en premiers soins que monsieur-madame tout-le-monde.Les ambulanciers de la Ville ne peuvent évidemment être partout en même temps, arrivant parfois trop tard dans les cas de malaises cardiaques. « Cette initiative par la Ville est très importante, soutient Sylvain Blanchard au nom des ambulanciers de Dessercom. L’utilisation du DEA est simple et pratique, permettant de commencer les premiers soins avant l’arrivée des ambulanciers. »Près de 45 000 personnes subissent un arrêt cardiaque chaque année, soit une personne à chaque douze minutes. Si le DEA n’est pas utilisé dans les douze premières minutes suivant le malaise cardiaque, seulement 2 à 5 % des gens survivent, d’où l’importance d’avoir un de ces appareils dans les endroits publics, à portée de main et prêts à être utilisés. « Évidemment, le seul souhait qu’on a, affirme Stéphan-Ivan Falardeau, de la Fondation Cardio Montérégienne, c’est de ne jamais avoir à s’en servir. »

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