15 décembre 2011 - 00:00
Saint-Théodore-d’Acton — 1861-2011 (2)
Par: Le Courrier
Aspect du clocher, à la suite du bris en 1947.

Aspect du clocher, à la suite du bris en 1947.

Aspect du clocher, à la suite du bris en 1947.

Aspect du clocher, à la suite du bris en 1947.

La paroisse religieuse, suite…

La paroisse religieuse, suite…

En 1877, furent entrepris d’importants travaux à l’église, pour lesquels la Fabrique vota 14 200 $ payables 600 $ par année. Le 19 mars, on confia à Joseph-Hercule Lapalisse, le même entrepreneur qui bâtissait l’église en 1866, l’exécution des travaux suivants : à l’extérieur, couverture neuve et portique devant la porte principale. Il y avait alors trois portes, les deux latérales donnant entrée sur les escaliers du jubé. On condamna ces deux dernières et l’on corrigea les escaliers en conséquence.

Mais il s’agissait surtout de terminer le revêtement intérieur. L’entrepreneur s’engageait à accomplir tous ces travaux de mars 1877 à décembre 1880. En 1877, la paroisse de Saint-Théodore passa au diocèse de Saint-Hyacinthe. Le 17 septembre 1880, l’ouvrage étant entièrement achevé, la Fabrique donnait son acte de quittance et décharge à l’entrepreneur. En 1887, on acheta un orgue, pour la somme de 510 $ chez Casavant et Frères, de Saint-Hyacinthe. Le 3 novembre 1889, Mgr Moreau annexait à la paroisse de Saint-Théodore une partie du 5e rang détachée de Saint-André-d’Acton. Une proclamation royale du 11 mars 1890 reconnaissait cette annexion. Un décret du même, daté le 20 avril 1893, démembrait les 10e, 11e et 12e rangs de Saint-Théodore en faveur de la nouvelle paroisse de Saint-Nazaire, cette dernière comprenant, outre le territoire plus haut désigné pris de Saint-Théodore, une partie des paroisses de Saint-Éphrem-d’Upton, de Saint-Germain-de-Grantham et de Saint-Jean-l’Évangéliste-de-Wickham. Le 23 octobre 1894, les paroissiens de Saint-Théodore avaient le grand bonheur de recevoir leur ancien évêque, Mgr Laflèche, des Trois-Rivières. Celui-ci venait bénir une cloche de 2009 livres. Quelques années plus tard, de 1897 à 1906, on procéda graduellement à certaines rénovations intérieures et extérieures de l’église. Soulignons, l’adjonction de galeries, de chaque côté de la nef, pour agrandir le jubé et la construction d’un chemin couvert conduisant de l’église à la sacristie. On devait, en 1904, clore ce cycle de rénovations par la pose des bancs actuels dans la nef. En 1916, on reconstruisit le clocher qui menaçait ruine. Depuis 1919, on voulait reconstruire le presbytère, cependant le conseil des marguilliers ne prit la décision que le 24 février 1924 et durant l’été on procéda à la construction du presbytère actuel. C’est en 1920 que la salle paroissiale la « salle Saint-Antoine » fut construite et payée en bonne partie par le fruit des séances et des bazars tenus à cet effet. C’est le curé Joseph-Antoine Monfet (1919-28) qui instaura dans la paroisse les congrégations des Enfants de Marie, des Dames de Sainte-Anne et de la Ligue du Sacré-Coeur. C’est également lui qui, en 1921, de concert avec la Commission scolaire, conclut les arrangements nécessaires avec la communauté des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe pour l’établissement des religieuses dans la paroisse, elles y enseignèrent jusqu’en septembre 1988. Depuis, une religieuse est animatrice en pastorale scolaire et paroissiale et une autre est suppléante à l’école. Le cimetière a nécessité plusieurs agrandissements. Disons seulement que les dimensions actuelles ont été fixées en 1912; alors qu’en 1934, on procédait à l’installation solennelle de la grande croix surmontée d’un Christ de bronze qui tient lieu de point central. L’électricité fut installée à l’église à l’automne de 1937 à l’aide d’une dynamo qui fournissait également le presbytère. Alors qu’en 1939, on installa une nouvelle cloche, en remplacement de l’ancienne qui s’était brisée. Au début du mois de juin 1947, un vent violent a causé le bris du clocher qui s’est abattu sur la toiture de l’église y causant un trou béant. Dès le 15 courant, les marguilliers ont confié à la firme Lucien-Vadeboncoeur de Saint-Hyacinthe, la réfection du clocher et les réparations les plus urgentes à la toiture. L’année suivante, la flèche du clocher était reconstruite d’après le dessin réalisé par Rosario Mérette. Le portique extérieur de 1880, fut enlevé au cours de 1949 et remplacé par un portique intérieur. Ne répondant plus aux besoins de l’heure, l’orgue acheté le 6 mars 1887, fut remplacé, en septembre 1951, par un instrument électrique. Au cours du ministère des curés successifs, tous les bâtiments paroissiaux furent revus et corrigés selon les données qui avaient cours pour les édifices publics. Aujourd’hui encore, de grands bouleversements se produisent dans la conception traditionnelle des paroisses; Saint-Théodore n’y fait pas exception et là encore doit s’adapter. En ce sens, les laïcs sont invités plus que jamais à la collaboration pleine et entière.

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