30 août 2018 - 00:00
Déversement sur l’A-20 à l’heure de pointe
Sanimax prend ses responsabilités
Par: Olivier Dénommée
Plus d’une semaine après le déversement, plusieurs véhicules conservent des traces - olfactives du moins - de leur passage sur l’autoroute 20. Il faut appeler le 1 888 726-4629 pour prendre arrangement le plus vite possible avec Sanimax. Photo Domique St-Pierre

Plus d’une semaine après le déversement, plusieurs véhicules conservent des traces - olfactives du moins - de leur passage sur l’autoroute 20. Il faut appeler le 1 888 726-4629 pour prendre arrangement le plus vite possible avec Sanimax. Photo Domique St-Pierre

Plus d’une semaine après le déversement, plusieurs véhicules conservent des traces - olfactives du moins - de leur passage sur l’autoroute 20. Il faut appeler le 1 888 726-4629 pour prendre arrangement le plus vite possible avec Sanimax. Photo Domique St-Pierre

Plus d’une semaine après le déversement, plusieurs véhicules conservent des traces - olfactives du moins - de leur passage sur l’autoroute 20. Il faut appeler le 1 888 726-4629 pour prendre arrangement le plus vite possible avec Sanimax. Photo Domique St-Pierre

Plusieurs automobilistes conservent un souvenir désagréable de leur retour du travail le mardi 21 août après avoir roulé dans une boue nauséabonde qui s’est retrouvée sur l’autoroute 20 est vers 16 h 45, à la suite du basculement d’un camion dans la bretelle à la hauteur du km 128.


Éric Caputo, directeur général, intégration, unités d’affaires spécialisées et relations gouvernementales chez Sanimax à Montréal, a confirmé que le camion impliqué appartenait bien à son entreprise. Il ajoute que l’enquête pour déterminer la cause de l’incident suivait son cours, mais que la thèse de la maladresse du conducteur était envisagée. Au moment de l’entrevue téléphonique, le conducteur qui transportait des « boues de traitement d’eau » n’avait toujours pas repris du service.

M. Caputo assure que, dès que Sanimax a eu connaissance du déversement, elle a supervisé la déviation de la circulation et le nettoyage de la voie, en collaboration avec la Sûreté du Québec et le ministère des Transports du Québec. L’autoroute a été rouverte plus tard en fin de soirée, après que tous les acteurs aient jugé son état satisfaisant, explique-t-il. Toutefois, une semaine après le déversement, les passants peuvent toujours constater les traces et même quelques odeurs laissées derrière.

Conducteurs malchanceux
La plupart des véhicules roulant sur la 20 en direction est ont dû faire un détour pour éviter le site de l’accident, mais certains conducteurs ont eu le temps de passer avant que les mesures soient prises, sans savoir ce qui les attendait au km 128. Jonathan Beaudoin fait partie de ceux qui ont roulé dans la boue. « Je suivais deux gros camions et quand j’ai vu ce qu’il y avait sur la route, il était déjà trop tard pour que j’arrête. J’ai eu de la difficulté à avancer, mais heureusement j’ai pu suivre les sillons laissés par les camions, sinon je pense que je serais resté pris là-dedans », témoigne-t-il.

Aussitôt arrivé chez lui, M. Beaudoin a nettoyé son véhicule, mais l’odeur, très puissante, est restée. Même une machine à pression n’a pas suffi pour s’en débarrasser complètement, assure-t-il. D’autres témoignages indiquent que des lave-autos auraient refusé de nettoyer des véhicules qui ont roulé dans cette boue, sachant que leurs services ne suffiraient pas à faire disparaître l’odeur infecte.

Dédommagement possible
M. Caputo invite les victimes de ce déversement à prendre contact avec le service à la clientèle de Sanimax au 1 888 726-4629 ou via un formulaire dans l’onglet Renseignements du site sanimax.ca pour régler cette situation. Selon leur domicile et leur type de véhicule, les victimes seront redirigées vers différents endroits spécialisés dans le nettoyage de véhicules.

Dans le cas de Jonathan Beaudoin, il s’est fait référer par un représentant de Sanimax à Esthétique H2O de Saint-Hyacinthe pour le nettoyage en profondeur de son véhicule. Cette entreprise semble toutefois déjà débordée par d’autres demandes de particuliers et M. Beaudoin n’avait hier toujours pas de rendez-vous pour se débarrasser une bonne fois pour toutes des mauvaises odeurs. Au moins, c’est Sanimax qui a proposé de prendre en charge la facture pour ce service.

image