7 juin 2012 - 00:00
Sansoucy ignorait tout
Par: Le Courrier
Avant qu'un citoyen révèle l'existence de ce projet à la séance d'information du 19 avril à Saint-Thomas-d'Aquin, la conseillère Brigitte Sansoucy ignorait tout de la possibilité que La Présentation desserve en égout le secteur Petit-Rang et Petits-Étangs.

C’est ce qu’elle a confirmé hier en répondant à une question du COURRIER. « Personnellement, c’est à l’assemblée publique à Saint-Thomas-d’Aquin que j’en ai entendu parler pour la première fois. C’est clair que ça met un élément nouveau dans le dossier. Ça repositionne le questionnement », a indiqué Brigitte Sansoucy.

Elle qui a siégé ce printemps au comité de travail qui s’est penché sur la question du prolongement du réseau d’égout vers les secteurs à faible densité ne se souvient pas que cette alternative à une desserte par Saint-Hyacinthe nécessitant du pompage ait été abordée. « S’il en a été question, ça ne m’a pas accroché », a-t-elle mentionné. Après la séance du conseil de lundi, l’autre conseiller municipal qui siégeait au comité, Donald Côté, a laissé entendre qu’il était au fait qu’une autre option existait, mais que pour lui, il s’agissait d’un dossier tout autre que ce sur quoi le comité devait statuer.Quoi qu’il en soit, sa collègue Sansoucy, qui dit séparer « l’administratif » du « politique », estime maintenant qu’une collaboration avec La Présentation pour les phases II et III du projet initial rejeté mérite d’être envisagée. « J’invite le maire Roger à interpeller le politique », lance-t-elle.Mais dans le cas du segment du boul. Laframboise dont il a été question lundi – la phase I -, Mme Sansoucy se fait plus prudente. « Si on change notre décision pour la phase I, ça prend une contre-argumentation solide », soutient-elle. Elle se demande, par exemple, s’il est bien vrai que le ministère des Transports accepte maintenant que les travaux soient réalisés « en chaussée » plutôt que « hors chaussée », et si les propriétaires qui se sont conformés à la règlementation sur les installations septiques accepteront de cotiser pour l’égout. Elle signale aussi que la densité d’occupation du secteur est à la limite de ce qui est recommandé pour une desserte. « Notre position est claire : on ne s’étalera plus en milieu agricole », prévient-elle.

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