5 novembre 2015 - 00:00
Saputo transfère Nutrilait à Saint-Hyacinthe
Par: Jean-Luc Lorry
La fabrication des produits Nutrilait se fera maintenant à l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La fabrication des produits Nutrilait se fera maintenant à l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La fabrication des produits Nutrilait se fera maintenant à l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La fabrication des produits Nutrilait se fera maintenant à l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

L'usine Saputo de Saint-Hyacinthe vient d'hériter de la production des produits Nutrilait, a confirmé au COURRIER, la multinationale québécoise de l'industrie laitière.

Cette décision d’affaires s’inscrit dans un plan de restructuration de ses activités à Trois-Rivières.

Jugée désuète, l’usine trifluvienne de Saputo a fermé ses portes à la mi-­septembre, entrainant le départ d’une soixantaine d’employés. Certains d’entre eux ont été reclassés au centre de production maskoutain situé sur la rue Johnson Est, mais perdront au ­passage leur statut de travailleur ­syndiqué. Les conditions de travail des employés de l’usine Saputo de ­Saint-Hyacinthe ne sont pas régies par une centrale syndicale.

Fondée en 1984, l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe emploie 78 personnes, dont 65 en production, 10 en laboratoire et trois dans les bureaux.

En plus de la gamme de produits ­Nutrilait, impossible de savoir précisément ce que l’entreprise fabrique en sol maskoutain.

« Nous ne précisons jamais le genre de produits que nous fabriquons dans nos usines en raison de la concurrence », ­justifie Sandy Vassiadis, directrice des communications chez Saputo.

Agrandissement mystère

Fin décembre 2014, Saputo avait obtenu un permis à la Ville de Saint-Hyacinthe pour agrandir son usine.

Les travaux étaient alors évalués à 1,4 M$. Interrogée sur l’objectif de cet ­investissement et son montant ­total, Mme Vassiadis nous a répondu que son entreprise ne détaillait pas ses dépenses.

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