Cette décision d’affaires s’inscrit dans un plan de restructuration de ses activités à Trois-Rivières.
Jugée désuète, l’usine trifluvienne de Saputo a fermé ses portes à la mi-septembre, entrainant le départ d’une soixantaine d’employés. Certains d’entre eux ont été reclassés au centre de production maskoutain situé sur la rue Johnson Est, mais perdront au passage leur statut de travailleur syndiqué. Les conditions de travail des employés de l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe ne sont pas régies par une centrale syndicale.
Fondée en 1984, l’usine Saputo de Saint-Hyacinthe emploie 78 personnes, dont 65 en production, 10 en laboratoire et trois dans les bureaux.
En plus de la gamme de produits Nutrilait, impossible de savoir précisément ce que l’entreprise fabrique en sol maskoutain.
« Nous ne précisons jamais le genre de produits que nous fabriquons dans nos usines en raison de la concurrence », justifie Sandy Vassiadis, directrice des communications chez Saputo.
Agrandissement mystère
Fin décembre 2014, Saputo avait obtenu un permis à la Ville de Saint-Hyacinthe pour agrandir son usine.
Les travaux étaient alors évalués à 1,4 M$. Interrogée sur l’objectif de cet investissement et son montant total, Mme Vassiadis nous a répondu que son entreprise ne détaillait pas ses dépenses.