23 avril 2020 - 14:15
Sara L’Italien : sur un coup de tête
Par: Maxime Prévost Durand
Sara L’Italien n’avait jamais fait de théâtre avant son arrivée au Cégep de Saint-Hyacinthe, mais elle a vraiment eu la piqûre du jeu dans le cadre de cette formation. Photo Annie Éthier

Sara L’Italien n’avait jamais fait de théâtre avant son arrivée au Cégep de Saint-Hyacinthe, mais elle a vraiment eu la piqûre du jeu dans le cadre de cette formation. Photo Annie Éthier

Même si elle a toujours eu un intérêt pour le jeu en ayant baigné dans ce milieu artistique en raison de son père, Sara L’Italien n’avait jamais vraiment envisagé d’en faire une carrière. Jusqu’au jour où, un peu sur un coup de tête, elle a tenté les auditions à l’École de théâtre de Saint-Hyacinthe.

« Je n’avais jamais fait de théâtre avant, avoue Sara. J’avais juste vu mon père en faire. J’adorais l’esprit de gang et le fait d’apprendre des textes. J’étais impressionnée par le milieu. »

À la fin de son parcours au secondaire, un de ses amis lui avait dit qu’il souhaitait faire les auditions pour entrer à l’École de théâtre. Elle a tenté le coup elle aussi et elle a été prise.

« À partir de ce moment, j’ai plongé et j’ai vraiment eu la piqûre. Ça a confirmé mon amour pour le théâtre et la télé. »

La formation de l’École de théâtre lui a aussi montré plusieurs autres facettes du métier qui peuvent être exploitées sur le marché du travail, comme le doublage ou le monde de la publicité.

« Ce serait un rêve pour moi de faire du doublage pour des voix de cartoons. C’est quelque chose qui m’allume beaucoup, souligne-t-elle. Il y a aussi les voix pour des jeux vidéo qui m’intéresseraient. »

Comment voit-elle la suite maintenant que son parcours à l’École de théâtre tire à sa fin? « Je le vis au jour le jour, répond-elle. Il y a déjà des gens dans la cohorte qui ont des projets qui s’en viennent, mais pour moi, je vais commencer par me trouver un agent. »

Peu importe ce qui l’attend pour la suite, elle sortira grandie de son passage au Cégep de Saint-Hyacinthe. « En plus de me donner l’amour pour le théâtre, ça m’a ouvert socialement. J’étais très timide avant. C’est une des raisons pour lesquelles mon père se demandait si je voulais faire ça au début. Ça m’a permis de m’ouvrir et ça ne me fait plus peur de parler en public. »

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