2 mai 2019 - 14:06
SDS : 25 ans de spectacles à Saint-Hyacinthe
Par: Maxime Prévost Durand
Sur la photo, le président de la SDS, Jean-Pierre Boileau, la copropriétaire du Zaricot, Joëlle Turcotte, la première présidente de la SDS, France Guilmain, et le directeur général et artistique du Centre des arts Juliette-Lassonde, Jean-Sylvain Bourdelais. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo, le président de la SDS, Jean-Pierre Boileau, la copropriétaire du Zaricot, Joëlle Turcotte, la première présidente de la SDS, France Guilmain, et le directeur général et artistique du Centre des arts Juliette-Lassonde, Jean-Sylvain Bourdelais. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

En dévoilant sa programmation pour la saison 2019-20 la semaine dernière (voir autre texte), le Centre des arts Juliette-Lassonde a donné par la même occasion le coup d’envoi à la 25e saison de la Société de diffusion de spectacles de Saint-Hyacinthe (SDS). Un cap que les acteurs du milieu culturel d’aujourd’hui et d’hier n’ont pas manqué de souligner.

« Depuis ses débuts, la SDS a présenté plus de 2500 spectacles et a attiré près de 1,2 M de spectateurs », a indiqué la première présidente de l’organisation, France Guilmain, présente lors d’un point de presse au Centre des arts.

« Tous les honneurs, les distinctions et les Félix que la SDS a reçus au cours des années démontrent le professionnalisme de l’équipe de direction et des membres du CA », a-t-elle souligné.

Mme Guilmain, qui a également été directrice artistique pendant plusieurs années, n’a pas manqué de retracer tout le chemin parcouru, commençant par une douzaine d’années en tant que diffuseur itinérant jusqu’à la réalisation d’un long rêve lors de la construction du Centre des arts, dont la SDS est gestionnaire depuis maintenant plus de 13 ans.

« Nous sommes très fiers d’être gestionnaires du Centre des arts Juliette-Lassonde, qui permet aux citoyens maskoutains d’avoir accès à de nombreux spectacles de qualité et de vivre des moments exceptionnels avec leurs artistes préférés », a ajouté pour sa part le président actuel de la SDS, Jean-Pierre Boileau.

Signe de sa croissance constante, la SDS est déjà assurée de conclure la présente saison avec des chiffres records, tant en nombre de spectateurs qu’en matière de représentations de spectacles professionnels, a indiqué M. Boileau.

Une première collaboration avec le Zaricot

En plus de souligner ses 25 ans d’existence, la SDS a annoncé la naissance d’une première collaboration entre le Centre des arts Juliette-Lassonde et le Zaricot, ce bar café spectacle indépendant de la rue des Cascades.

Ainsi, au cours de la prochaine saison, cinq spectacles seront présentés au Zaricot par le Centre des arts. Les artistes en vedette seront Les Louanges, Lydia Képinski, Clay and Friends, KROY et Bellflower.

« Ça s’inscrit dans une volonté de la SODEC, du Conseil des arts et des lettres du Québec et de RIDEAU de trouver comment on peut mieux collaborer afin de faire émerger le talent », a mentionné le directeur général et artistique du Centre des arts, Jean-Sylvain Bourdelais, lors du même point de presse.

D’une volonté commune, le Centre des arts et le Zaricot avaient déjà ouvert la discussion il y a quelques années pour voir comment ils pouvaient unir leurs forces dans la promotion de la culture à Saint-Hyacinthe dans le futur.

« On s’était questionnés sur une façon de faire il y a deux ou trois ans et ça n’avait pas abouti, on avait chacun d’autres projets de notre côté, a indiqué Joëlle Turcotte, l’une des copropriétaires du Zaricot. Mais on s’est revus l’an dernier à RIDEAU et on a décidé de remettre le projet sur la table. On s’est assis, on en a discuté et on est arrivés avec quelque chose qui nous ressemble aux deux. »

Dans leur vision, le Zaricot et le Centre des arts ont ciblé des artistes qu’ils jugent prometteurs et dont le parcours artistique pourrait les amener à court ou moyen terme à atteindre un plus large public.

En établissant cette collaboration, les deux entités espèrent du même coup éliminer l’impression de rivalité qu’il pouvait y avoir entre eux. « Le message qu’on envoie, c’est qu’on s’aime et qu’on travaille fort ensemble pour la culture en sol maskoutain », a conclu M. Bourdelais.

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