15 décembre 2011 - 00:00
Sensibiliser les jeunes à la violence
Par: Le Courrier
Des élèves de l'école internationale Bois-Joli/Sacré-Coeur ont attaché dans l'Arbre de Paix les décorations qu'ils ont confectionnées et sur lesquelles ils ont inscrit des gestes de paix.

Des élèves de l'école internationale Bois-Joli/Sacré-Coeur ont attaché dans l'Arbre de Paix les décorations qu'ils ont confectionnées et sur lesquelles ils ont inscrit des gestes de paix.


C’est un autre visage que portait la violence, mardi matin, alors qu’on se remémorait, en compagnie d’élèves de l’école internationale Bois-Joli/Sacré-Coeur, l’intimidation dont a été victime la jeune Marjorie Raymond qui s’est suicidée le dimanche 27 novembre, à l’âge de 15 ans.

Monique Brière, présidente de l’Afeas Saint-Hyacinthe, a tenu à lire un extrait de la lettre que Marjorie a écrite à sa mère, disant qu’elle ne pouvait subir davantage d’intimidation à l’école qu’elle fréquentait, à Sainte-Anne-des-Monts, et que ce dénouement est en fait « la faute de la vie et des gens jaloux qui veulent gâcher notre bonheur ». Hélène Brazeau, enseignante à l’école internationale Sacré-Coeur, a d’ailleurs rappelé le slogan des pavillons Bois-Joli/Sacré-Coeur contre l’intimidation qui est « Reste toi. Reste droit. Ils n’ont pas le droit ».C’est donc avec la participation des élèves de la classe de Mme Brazeau que s’est déroulée la décoration de l’Arbre de Paix, en compagnie de la présidente d’honneur de la campagne, Caroline Thériault, commissaire de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe.Ayant chacun confectionné des décorations sur lesquelles ils ont inscrit des gestes de paix, les élèves ont pu terminer leur démarche de réflexion sur la violence en attachant leurs décorations dans l’Arbre de Paix. Selon l’Afeas, cette participation des élèves permet de prévenir des situations terribles, telles celle de la jeune Marjorie Raymond, et de changer les mentalités ainsi que les comportements, et ce, dès le plus jeune âge.La décoration de l’Arbre de Paix a ensuite été complétée par des femmes qui ont attaché des rubans blancs, représentant les femmes et les enfants tués par des actes de violence. Certains représentants d’organismes communautaires ont aussi attaché des mains tendues sur lesquelles est indiqué le nom de l’organisme ou de personnes qui peuvent aider les jeunes qui vivent des situations difficiles et qui cherchent de l’aide.

image