26 mai 2011 - 00:00
Service des Loisirs : plus de chefs que d’Indiens?
Par: Le Courrier
Michel Robidoux ne doute pas de la pertinence de maintenir cinq postes de cadre au service des Loisirs.

Michel Robidoux ne doute pas de la pertinence de maintenir cinq postes de cadre au service des Loisirs.


Sous le directeur général, Michel Robidoux, on retrouve une secrétaire, deux agentes de bureau et un technicien en loisirs. À cela s’ajoutent quatre postes de cadres, celui de la coordonnatrice aux espaces récréatifs et trois postes d’agents de développement. Le premier est affecté à la vie communautaire, le second à la culture et le troisième aux sports.

Même si l’organigramme semble suggérer le contraire, le directeur du service des Loisirs, Michel Robidoux, affirme qu’il ne faut pas croire pour autant qu’il y a plus de chefs que d’Indiens aux Loisirs. « Tout le personnel du service des Loisirs relève directement de moi », a-t-il clairement indiqué au COURRIER.Les postes cadres du service des Loisirs, sauf celui de directeur, se situent tous sur le même échelon de la politique de rémunération du personnel-cadre de la Ville de Saint-Hyacinthe. Le salaire annuel de base est de 57 484 $ et varie selon l’expérience et le grade atteint. La rémunération de Marie-Claude Lapointe à titre de coordonnatrice aux espaces récréatifs est fixée en fonction du grade deux et s’élève à 61 542 $.Si le service des Loisirs maintient autant de postes cadres, c’est en grande partie pour des considérations « historiques », estime Michel Robidoux. « Dans certaines villes, cela pourrait être des postes de cols blancs, mais à Saint-Hyacinthe, d’aussi longtemps que je me souvienne, ce type de poste a toujours été cadre », a-t-il mentionné, évoquant l’horaire parfois irrégulier auquel sont confrontés les cadres. Selon le directeur des Ressources humaines de la Ville, Gäétan Morin, rien n’obligeait le service des Loisirs à donner au poste de coordonnatrice aux espaces récréatifs le statut de cadre. « C’est au service de décider », a confirmé Gäétan Morin.Michel Robidoux assure qu’on ne pouvait pas simplement ajouter ce mandat à l’un des agents de développement actuel, ni engager un technicien en loisirs. « Mathématiquement on n’y arriverait pas, il faut être capable de répondre à la demande », a-t-il résumé, rappelant que le service a déjà compté sept cadres.Quant à savoir si le poste de coordonnateur aux espaces récréatifs mérite un salaire de plus de 57 000 $, Michel Robidoux est demeuré prudent. « La rémunération est basée sur des études de marché et les données des Ressources humaines. Ça donne les chiffres que ça donne », a-t-il simplement indiqué.Le directeur précise que les tâches de la coordonnatrice aux espaces récréatifs seront le développement du réseau cyclable, la gestion du parc Les Salines et l’amélioration du volet technologique des loisirs. « Nous voulons travailler au développement du programme Ludik pour la gestion des plateaux et les inscriptions en lignes ainsi que pour la gestion de la carte-accès Loisir », a expliqué M. Robidoux.Dans les faits, c’est plutôt un nouveau technicien informatique, qui sera embauché sous peu, qui sera responsable du développement technologique et il relèvera directement de Michel Robidoux. « Marie-Claude Lapointe le supervisera « officieusement » », a-t-il poursuivi.Pour Gäétan Morin, il n’est pas rare que des cadres n’aient personne à superviser, cela est « typique du milieu municipal ». « Un poste cadre est à la base une fonction où le niveau de responsabilité le justifie et celui de Mme Lapointe implique un nombre important de responsabilités associées aux relations avec des acteurs en loisirs et ses décisions engagent la Ville, alors le statut de cadre coulait de source », a plaidé M. Morin.Marie-Claude Lapointe deviendra aussi le « guichet unique » lors de différentes activités et coordonnera les besoins des demandeurs entre les différents services de la Ville, notamment pour des événements comme le Rendez-vous des papilles ou la fête nationale. « Par exemple, nos partenaires peuvent avoir besoin que les pompiers vérifient les normes de sécurité pour les tentes ou de branchements électriques par les Travaux publics et c’est la coordonnatrice qui en structurera la logistique », a précisé le directeur du service des Loisirs.Auparavent chez Loisir et Sport Montérégie, Marie-Claude Lapointe était conseillère en loisir. Sur le site de l’organisme, on peut lire que Mme Lapointe était responsable de quelques dossiers comme Secondaire en spectacle, Roulez vers la culture en Montérégie et le Rendez-vous de la francophonie.On se souviendra que l’embauche de Marie-Claude Lapointe n’est pas passée comme une lettre à la poste au conseil municipal. Le 4 avril dernier, les conseillers Bernard Barré, Louise Arpin et Alain Leclerc ont voté contre son recrutement parce qu’elle avait soumis sa candidature pour le poste de coordonnatrice aux espaces récréatifs deux jours après la date limite du concours. « Une administration publique se doit d’être plus blanche que blanche », avait alors rappelé M. Leclerc.@TAB TITRE:Organigramme du service des Loisirs@TAB TEXTE: Directeur service des LoisirsSecrétaire Technicien en loisirAgente de bureau (2)Coordonnateur aux espaces récréatifsAgent de développement à la vie communautaireAgent de développement à la cultureAgent de dévelopement aux sports@TAB TITRE:Salaires des cadres au service des Loisirs

Échelons 1 2 3 4 5 (max)@TAB TEXTE:Cadres 57 484 $ 59 513 $ 61 542 $ 63 571 $ 67 629 $Directeur 81 650 $ 84 532 $ 87 413 $ 90 295 $ 96 059 $

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