20 août 2015 - 00:00
Luc Brodeur-Jourdain commente le début de saison des Alouettes
« S’il y a une unité à pointer du doigt, c’est l’offensive »
Par: Maxime Prévost Durand
Luc Brodeur-Jourdain s’explique mal les insuccès de l’offensive montréalaise en ce début de saison. Photothèque | Le Courrier ©

Luc Brodeur-Jourdain s’explique mal les insuccès de l’offensive montréalaise en ce début de saison. Photothèque | Le Courrier ©

Luc Brodeur-Jourdain s’explique mal les insuccès de l’offensive montréalaise en ce début de saison. Photothèque | Le Courrier ©

Luc Brodeur-Jourdain s’explique mal les insuccès de l’offensive montréalaise en ce début de saison. Photothèque | Le Courrier ©

Les Alouettes de Montréal connaissent encore cette année un début de saison plutôt difficile. Après sept rencontres, nos Oiseaux n'ont signé que deux gains. Les insuccès de l'équipe sont tributaires de l'unité offensive, estime le Maskoutain Luc Brodeur-Jourdain.

Le joueur de centre est le premier à l’avouer : « S’il y a une unité à pointer du doigt, c’est l’offensive. » Le dernier match, face aux Eskimos d’Edmonton au Stade Percival-Molson, en est un bon exemple. Le quart-arrière Rakeem Cato a été victime de huit sacs au cours de la rencontre, tandis que l’attaque ne réussissait que deux premiers essais avant de retraiter au vestiaire pour la mi-temps.

« C’est une situation difficile, admet Brodeur-Jourdain. Le pedigree des Alouettes montre une équipe qui a toujours eu un caractère offensif. Les partisans sont habitués de voir une offensive qui fonctionne et qui est menaçante. Avec tout le talent qu’on a, c’est dur de comprendre nos insuccès. »

Même s’ils n’ont remporté que deux de leurs sept sorties, on ne peut pas dire qu’ils aient été dominés au pointage, et ce, en raison de l’efficacité de la défensive, croit le numéro 58. Lors de leurs cinq défaites, l’écart a été de moins de quatre points.

En quête d’expérience

Selon Brodeur-Jourdain, l’attaque doit prendre encore de l’expérience avant de retrouver la domination qui a fait sa réputation au fil des années. Il rappelle au passage que l’offensive est menée par une recrue, un quart-arrière âgé d’à peine 23 ans.

« Rakeem Cato a tellement bien fait pour commencer la saison que les gens ont cru à un autre Anthony Calvillo », lance-t-il au bout du fil, au lendemain du revers face aux Eskimos.

« On a encore besoin de prendre de l’expérience. Dans la zone payante, on a toujours l’impression que ça tourne au vinaigre. On prend des pénalités où il y a des échappés. Le blâme ne revient pas à un individu, mais à l’unité dans son ensemble. On doit continuer de travailler et de progresser et surtout, à apprendre de nos erreurs. »

Sam quitte le nid

Celui qui a été présenté en grand au début de la saison, Michael Sam, n’aura finalement fait que passer. L’Américain a quitté le nid des Alouettes craignant pour sa santé mentale, a-t-il fait savoir sur sa page Facebook.

Depuis le début de la saison, une grande portion de l’attention médiatique était concentrée vers Sam, qui se faisait quelque peu discret par moment. On se souviendra qu’il avait quitté subitement le camp d’entraînement des Alouettes, avant de revenir quelques semaines plus tard.

Après son premier match, le 7 août face au Rouge et Noir d’Ottawa, l’ailier défensif avait été placé sur la liste des blessés, ce qui avait laissé certains joueurs sceptiques, selon ce que rapportait RDS.

Quelques heures avant l’annonce de Sam, Luc Brodeur-Jourdain a plaidé qu’il était « loin d’être une personne dérangeante » et que sa présence avec l’équipe, de même que toute l’attention médiatique à son égard, n’étaient pas une distraction pour l’équipe.

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