19 octobre 2017 - 00:00
District Douville
Simon Drapeau ose
Par: Benoit Lapierre
Simon Drapeau, candidat dans Douville.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Simon Drapeau, candidat dans Douville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Simon Drapeau, candidat dans Douville.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Simon Drapeau, candidat dans Douville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

C’est notamment pour empêcher que le conseiller sortant du district Douville, André Beauregard, s’en tire une autre fois avec une réélection sans opposition que Simon Drapeau, 19 ans, a choisi de se présenter dans ce quartier.
« Mais j’y vais pour Douville aussi. »


« Mais j’y vais pour Douville aussi. »
Étudiant au Cégep de Saint-Hyacinthe, il est le plus jeune des 29 candidats en lice à ce scrutin. Il habite Saint-Hyacinthe depuis un an et demi. Pour payer ses études, il travaille à la boulangerie du Marché public. Il ne s’est pas du tout remis du grand choc qu’il a subi en apprenant que la Ville était prête à céder le stationnement du Centre des arts au promoteur Réseau Sélection pour y construire une tour d’habitation de 15 étages. « C’est une tour de Babel qu’on veut construire au centre-ville, et on n’a pas besoin d’être architecte pour comprendre que c’est aberrant. Et on veut mettre cette horreur-là sur un stationnement dont on a besoin, et en utilisant les deniers publics », s’insurge-t-il.
À la mairie, il accorde tout son appui à la candidate Chantal Goulet, elle aussi farouchement opposée au projet Réseau Sélection dans sa forme actuelle. « C’est une femme de cœur aux idées progressistes. »
Il ajoute qu’il n’est pas d’accord avec le nouveau plan directeur des trottoirs. « La Ville est prête à investir à l’aéroport pour accommoder des gens aux besoins particuliers, mais veut supprimer 30 % des trottoirs en osant dire qu’elle n’a pas d’argent pour s’en occuper. Les trottoirs, on en a besoin, et énormément en hiver. »
Dans le cas des avis publics, il considère que leur maintien dans les journaux est d’une absolue nécessité. « S’il fallait aller sur le site web de la Ville pour les voir, ça tomberait dans le néant. Dans le journal, on devrait même les rapprocher des actualités. Il faut que ce soit vu. » 

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