7 décembre 2017 - 00:00
Simon Dufour
Par: Pierre Bornais

Le décès de monsieur André-H. Gagnon a fait l’objet d’un hommage que l’on peut qualifier d’unanime dans la dernière édition du Courrier. Et à juste titre, car la perte d’un homme de cette nature sera ressentie longtemps, non seulement par sa famille immédiate, mais aussi par l’ensemble de la communauté.


Durant des années, il a combattu à plusieurs reprises de sérieuses attaques à sa santé et il a toujours su faire face à ces difficultés en conservant un moral à toute épreuve. Et même après s’être retiré d’une vie active dans son commerce, il a su maintenir un contact étroit avec la vie au quotidien de la communauté maskoutaine qui lui tenait à cœur.
Son combat le plus récent contre le cancer fut son dernier; ce qui nous incite certes à réfléchir sur notre état de mortel puisque personne n’échappe à cette terrible échéance.
Ceux qui restent ont un devoir de mémoire à l’endroit de ce grand Maskoutain. Déjà, certains ont évoqué diverses possibilités pour que la communauté se souvienne de qui il était et de ce qu’il a fait pour elle. Mais il n’y a aucune obligation de précipiter les choses pour y parvenir; il serait préférable d’attendre la bonne occasion pour en faire un événement marquant. Et il faudrait que la population soit, d’une façon ou d’une autre, mise à contribution pour apporter ses suggestions au moment jugé opportun. De cette façon, on évitera de remplir ce devoir d’une façon inconsidérée, pour ne pas dire inadéquate, comme ce fut déjà le cas à plusieurs reprises pour de grands citoyens. Car ce n’est pas en accolant son nom à un local ou à une simple salle qu’on y parviendra. C’est maintenant le temps de supporter sa famille!

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