9 août 2012 - 00:00
Championnats mondiaux de football U19
Simoneau de retour au pays l’or au cou
Par: Maxime Desroches
Le brio de Louis-Philippe Simoneau au poste de botteur lui a valu une place sur l'équipe d'étoiles lors des championnats mondiaux de football U19.

Le brio de Louis-Philippe Simoneau au poste de botteur lui a valu une place sur l'équipe d'étoiles lors des championnats mondiaux de football U19.

Le brio de Louis-Philippe Simoneau au poste de botteur lui a valu une place sur l'équipe d'étoiles lors des championnats mondiaux de football U19.

Le brio de Louis-Philippe Simoneau au poste de botteur lui a valu une place sur l'équipe d'étoiles lors des championnats mondiaux de football U19.

Le botteur Louis-Philippe Simoneau, originaire de La Présentation, est au nombre des 20 Québécois à avoir propulsé le Canada vers une victoire lors des championnats mondiaux de football des moins de 19 ans, du 28 juin au 7 juillet. La conquête canadienne représente une certaine surprise aux yeux de plusieurs observateurs, d'autant plus que la compétition se déroulait à Austin, au Texas, et que la finale les opposait aux puissants Américains.

Devant un stade rempli à pleine capacité, le Maskoutain de 17 ans a inscrit les siens à la marque en inscrivant un botté de placement de 21 verges au premier quart. Les Canadiens n’ont jamais cédé leur avance et ont finalement eu raison de leurs rivaux au compte de 23-17 au Burger Stadium d’Austin.

Élu au sein de l’équipe d’étoiles du tournoi en raison de son efficacité sur les unités spéciales, Louis-Philippe Simoneau raconte que la volonté de travailler en équipe a été un facteur déterminant du triomphe canadien.« Les 45 joueurs des États-Unis sont soit déjà recrutés par des universités américaines ou sur le point de l’être. Donc, on savait qu’en termes d’habiletés, c’était une grosse équipe. Mais justement, leurs joueurs voulaient faire le gros jeu, autant à l’attaque qu’en défensive. Ça leur a nui. Notre attitude était bien différente. Même avec la barrière de la langue, tout le monde poussait dans la même direction », analyse l’ancien porte-couleurs des Patriotes de l’école secondaire Saint-Joseph.Le Canada avait amorcé le tournoi avec aplomb en blanchissant la Suède par la marque de 43-0. Puis, en demi-finale, il a trimé dur afin de vaincre les Japonais au compte de 33-24.« Ils n’ont pas l’alignement le plus gros ou le plus robuste, mais ils sont talentueux et surtout très disciplinés. Ce fut une bonne préparation en vue de la finale. »

Performer sous pression

D’un point de vue personnel, Simoneau se dit très satisfait de son rendement, compte tenu de l’envergure de la compétition. Sous les projecteurs et devant les regards attentifs de dizaines de dépisteurs, le jeune athlète a réussi quatre de ses cinq bottés de précision. Sa seule tentative échouée est survenue sur un essai d’une distance de 49 verges. Il l’a ratée par moins d’un pied. Sur les coups de pied de dégagement, il a maintenu une moyenne de 38,6 verges.

« J’ai fait ma part pour stopper le momentum des Américains lors de la finale. À partir de notre ligne de 45, j’ai réussi à faire atterrir le ballon à leur propre ligne de 4. Ça joue sur le moral d’une équipe de partir avec une si mauvaise position sur le terrain », souligne celui qui a connu une saison de rêve à son année recrue dans le circuit collégial, avec les Élans du Collège François-Xavier-Garneau, à Québec.En plus d’être couvert de nombreux honneurs individuels, Simoneau avait mis la main, avec les Élans, sur le Bol d’or remis à l’équipe championne en division 1. « Nous pensons pouvoir répéter l’exploit l’an prochain. Pour ma part, je veux simplement continuer d’améliorer la puissance et la précision de mes bottés. »Le Maskoutain prévoit aller à la rencontre des joueurs des Patriotes de l’ESSJ lors du retour en classe, question de discuter avec ces derniers de l’expérience du football collégial et de sa victoire avec Équipe Canada.« J’ai passé plusieurs années avec les Patriotes. Je crois que c’est important de ne pas l’oublier. C’est ma façon de redonner au club », conclut-il.

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