12 janvier 2017 - 00:00
Site web : la Ville de Saint-Hyacinthe s’offre une refonte à 130 000 $
Par: Martin Bourassa
Site web : la Ville de Saint-Hyacinthe s’offre une refonte à 130 000 $

Site web : la Ville de Saint-Hyacinthe s’offre une refonte à 130 000 $

Site web : la Ville de Saint-Hyacinthe s’offre une refonte à 130 000 $

Site web : la Ville de Saint-Hyacinthe s’offre une refonte à 130 000 $

La refonte du site Internet de la Ville de Saint-Hyacinthe sera coordonnée par une firme de communications de Montréal puisqu’aucune firme locale n’a été invitée à soumissionner pour ce contrat.  Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La refonte du site Internet de la Ville de Saint-Hyacinthe sera coordonnée par une firme de communications de Montréal puisqu’aucune firme locale n’a été invitée à soumissionner pour ce contrat. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Au cours de l’année 2017, la Ville de Saint-Hyacinthe s’attèlera à la refonte complète de son site web. Cette opération, dotée d’un budget de 130 000 $, pourrait n’engendrer que très peu de retombées locales. Aucune ressource maskoutaine n’a été invitée à soumissionner à l’étape de la planification du projet.


Déjà, le conseil municipal a octroyé un premier contrat au terme d’un appel d’offres sur invitation visant trois entreprises ciblées, mais aucune de Saint-Hyacinthe.

À la séance publique du 19 décembre, la Ville a accordé à la firme Pénéga de Montréal un contrat de 15 000 $ avant taxes pour l’accompagner dans ses démarches préparatoires à la refonte. Elle avait sollicité deux autres entreprises dont les propositions n’ont pas été retenues, à savoir la firme Libéo de Québec (17 880 $ avant taxes) et la firme Adviso de Montréal (21 513 $ avant taxes).

Le mandat de Pénéga consistera à définir l’arborescence, à choisir les meilleures technologies et pratiques à mettre en place, à préparer le cahier de spécifications et l’appel d’offres pour le volet technique. Elle devra aussi accompagner la Ville dans le choix du fournisseur qui effectuera la refonte et assurer le contrôle de qualité tout au long de la conception du nouveau site.

Sur invitation seulement

La Ville de Saint-Hyacinthe confirme à ce stade-ci qu’un second appel d’offres sur invitation sera lancé en cours d’année pour retenir le fournisseur qui se verra confier l’étape de réalisation technique de la refonte. La sélection de celui-ci se fera à partir des résultats obtenus à l’aide d’une grille de pointage, conformément aux règles habituelles d’approvisionnement en place au service des ressources matérielles.

Il est acquis que la firme Pénéga ne pourra se voir confier l’aspect réalisation du site comme tel. Elle aura tout de même son mot à dire dans la suite des choses puisque c’est elle qui recommandera à la Ville le nom des firmes à cibler pour le second appel d’offres sur invitation. « La firme Pénéga va nous accompagner dans le choix des fournisseurs. Nous avons aussi plusieurs réseaux municipaux de partage d’informations à ce sujet, tant au niveau de l’approvisionnement que des communications », a confirmé Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe.

Le projet de refonte du site Internet figure au plan triennal d’immobilisations adopté en décembre par le conseil municipal. On prévoit une dépense de 70 000 $ en 2017 et de 60 000 $ en 2018. Le fait de scinder en deux le contrat de refonte du site Internet estimé à 130 000 $ permet à la Ville de procéder par invitation. En ce qui concerne le volet production, l’appel d’offres peut être sur invitation, car la valeur du contrat sera inférieure à 100 000 $, précise la porte-parole de la Ville de Saint-Hyacinthe.

Invitée à motiver la décision de n’inviter aucune firme de Saint-Hyacinthe pour la première étape de la refonte, Brigitte Massé a justifié la chose par l’expertise pointue qui était recherchée. « Nous avons ciblé des firmes avec une expérience concluante de refonte de sites municipaux, publics et parapublics et familières avec les normes d’accessibilité qui s’y rattachent », a expliqué Mme Massé.

Il est encore possible que des entreprises maskoutaines puissent hériter du contrat de conception, selon Mme Massé. « Si des entreprises locales sont en mesure de nous fournir les services professionnels de conception demandés, en fonction du cahier de charge qui sera produit cette année, elles seront assurément invitées à soumissionner. »

Lors de l’octroi d’un contrat sur invitation, un fournisseur local bénéficie d’une pondération favorable de 5 % de la valeur totale de la commande.

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